mercredi 2 février 2011
L’homme de 22 ans est soupçonné d’avoir demandé à une lycéenne de 16 ans à lui faire une fellation lors d’une excursion scolaire.
Une banale sortie scolaire. Les élèves du lycée Moissan, à Meaux (77), se rendaient vendredi dernier à Paris pour assister à une représentation théâtre à l’Odéon. L’un des accompagnateurs, un surveillant de 22 ans, monte à 18 h dans le bus, équipé de deux bouteilles de champagne. Installé à l’arrière du véhicule, il partage la boisson avec 5 lycéens, et propose des activités. Dont le fameux jeu « action ou vérité ». Lorsque qu’une élève en 1ere L, âgée de 16 ans opte pour « action », celui-ci aurait proposé une fellation. La lycéenne se serait exécutée alors devant ses camarades.
Leur état d’ébriété contenu pendant la pièce de théâtre, les enseignants ne remarquent pas l’aspect anormal de la situation. Mais les autres élèves du bus s’envoient des textos, et l’information circule. L’une des élèves, choquée, prévient ses parents.
L’un des parents prévient la direction de l’établissement, et dépose plainte, accompagné d’un inspecteur d’académie, à 21 h 30. À 23 h 15, le surveillant est arrêté à la descente du bus.
Une cellule d’écoute a été mise en place dans le lycée. « Toute la communauté éducative du lycée est sous le choc, et nous condamnons fermement ce dérapage, explique dans Le Parisien le proviseur Michel Djarian. Le service d’assistants d’éducation tournait bien, il se trouve déstabilisé. »
Le surveillant sera jugé le 11 mars au tribunal de Meaux pour « corruption de mineur de plus de 15 ans, atteinte sexuelle par personne ayant autorité et exhibition sexuelle ».
Il travaillait depuis un an et demi au lycée Moissan de Meaux. Il était particulièrement apprécié pour son excellent niveau d’anglais, qui lui permettait d’assurer des séances de soutien scolaire.
Le ministre de l’Education Luc Chatel s’est indigné sur RTL. Le surveillant a été suspendu d’après le misnitre, qui précise : : "Une enquête permettra de prendre toutes les décisions à la hauteur de la gravité des faits. Avoir une proximité avec les élèves, ce n’est pas dans l’absolu un défaut, avoir une proximité, avoir des liens, ne veut pas dire tomber dans des agissements absolument inacceptables. Ceci sera sanctionné"
Source : Le Parisien