mercredi 13 mai 2015
Candidate au profil très sérieux, Myriam a l’ambition d’accomplir de grandes réalisations en tant que prochaine Miss Cameroun. Entre études, grands projets et compétition, elle a su inclure la notion de professionnalisme dans ses actions. Découverte d’une candidate qui a tout pour vendre le pays des Lions Indomptables.
Le hâle illuminé, le sourire angélique rehaussant sa beauté naturelle, gracieuse dans sa démarche, du haut de ses 1,72 mètres, Kamako Ngondji Myriam, 18 ans, a tout pour être la future ambassadrice de la beauté camerounaise. Elle le démontre bien. Elue deuxième dauphine, à Dschang, lors des sélections y déroulées le 1er mars 2015, elle a opté de renforcer ses stratégies pour cette 11e édition du concours de beauté le plus prestigieux du Cameroun. Parmi la myriade de candidates qui s’y sont présentées, il était faitier de démontrer en sus de son élégance et de sa beauté, une marque de charisme voire de majesté ; chose qui furent bravées haut la main par la jeune femme.
Originaire de Bafang dans la région de l’Ouest du Cameroun, Myriam Kamako est actuellement étudiante à l’université catholique d’Afrique Centrale (UCAC) en 2e année Marketing-Vente-Communication. De manière naturelle, Myriam a choisi de devenir mannequin pour défendre des valeurs. Cependant, une panoplie de facteurs exogènes l’y a davantage motivée : les injustices et le non respect des droits de l’homme ; la surexploitation capitaliste des travailleurs ; la protection et la préservation de la nature ; et la participation à la lutte et à la réduction de grandes pandémies dans son pays. « J’imagine un Cameroun classé dans le top 50 mondial en matière de salubrité. J’imagine un Cameroun plein de camerounais qui ont le souci d’un environnement propre et sain et qui œuvrent pour le développement durable, […] dans lequel les eaux usées sont correctement traitées ; dans lequel les populations ont accès à l’eau potable et donc dans lequel le taux de personnes victimes du paludisme a baissé de 50% ; d’un Cameroun fonctionnant avec une économie humanisée comme l’Allemagne, une économie qui place la personne humaine au centre de toute chose », s’est-elle exprimée.
Fort de cette réalité qui mine son environnement, la jeune candidate a établi sa feuille de route professionnelle ; un programme qui doit mis en place si elle glane la couronne de miss. Pour Myriam, la meilleure arme de sensibilisation et de révolution c’est l’éducation. Elle le déclare : « qu’à mon avis le meilleur moyen d’apprendre ou d’inculquer une certaine culture à une personne c’est l’éducation ». L’approche est efficace et le leitmotiv de plus haute importance lorsqu’il est à noté que Myriam est issue d’une grande famille (de cinq enfants) de juristes (père avocat et mère notaire). Son planning est assez dense, mais précis et méticuleux. Avant l’échéance du 11 juillet 2015, Myriam rencontrera entre mai des responsables d’établissements scolaires dans le cadre de la mise en œuvre de son programme de préservation de la nature. Elle connaitra un passage dans l’organisation non gouvernementale WWF et aussi auprès de la société d’hygiène et de salubrité (Hysacam) avec qui elle organisera des campagnes de nettoyage dans les quartiers et marchés de Yaoundé, Douala et à l’Ouest.
Simultanément à ses activités, Myriam poursuit ses études avec l’ambition de créer sa propre agence conseil en publicité. La communication étant un facteur clé de réussite, elle n’hésite pas à se servir – et ce à bon escient – des avantages qu’offrent les médias numériques. « J’exerce une grande dextérité dans l’administration de ma page facebook, ce qui me vaut d’ailleurs le mérite d’être en tête du classement en termes d’appréciation du public (Mentions ‘’j’aime’’). Les groupes de discussion sur Whatsapp sont également un tremplin sur lequel je peux m’appuyer afin d’atteindre mes objectifs en termes de communication », renseigne-t-elle. Fort de cet avantage, la plateforme Kaymu.cm lui accorde du crédit pour soutien. Des attraits naturels imposants, une ligne d’action perspicace, le soutien massif du grand public lui permettra d’atteindre son rêve et d’aider d’autres à construire les leurs. La grande finale nationale du concours Miss Cameroun aura lieu le 11 juillet prochain au Palais des Congrès de Yaoundé.