jeudi 8 février 2018
Le magistrat hors hiérarchie à la retraite, ancien président de la chambre administrative de la Cour suprême, sera le premier à diriger le Conseil constitutionnel.
C’est un homme heureux que Cameroon Tribune rencontre hier soir peu après sa nomination à la tête du Conseil constitutionnel. « C’est la joie d’apprendre qu’on est le tout premier dirigeant d’une si importante structure. (…) C’est une institution que le peuple attend pour le maintien de la paix sociale », lâche-t-il, entouré de ses proches.
Né le 20 septembre 1941 à Ekoumeyek, arrondissement de Ngomedzap, dans le Nyong et So’o (région du Centre), Clément Atangana est un magistrat accompli. Après avoir été président de plusieurs tribunaux d’instance, il a été par la suite procureur général près la Cour d’appel du Nord avant d’être président de la Cour d’appel du Centre.
Il entre à la Cour suprême comme conseiller avant d’être promu président de la chambre administrative. C’est à cette position qu’il a présidé pendant 17 ans, de 1997 à 2014, la Commission nationale de recensement général des votes.
C’est justement le 18 décembre 2014 qu’il est appelé à faire valoir ses droits à la retraite. Il se reconvertit alors dans une carrière d’avocat en entrant au barreau jusqu’à ce décret du 7 février 2017 qui le place à la tête du Conseil constitutionnel, à l’âge de 77 ans.
Par MESSI BALA(CT)