samedi 1er octobre 2016
La promotrice du magazine Kwin est fan de développement personnel et favorable à l’émancipation de la femme.
Son apparence physique ne vous le révèlera peut-être pas, mais Marie-Caroline Kingue est une femme à poigne. L’exemple type de la main de fer (même si elle est manucurée) dans un gant de velours. Certes, beaucoup estimeront qu’il le faut, quand on est chef d’entreprise. Parce que c’est la principale casquette qu’arbore la dame. En effet, elle a lancé il y a quelques années le magazine Kwin (à la fois clin d’œil à la femme, cette reine, mais aussi le vœu d’un Kamer qui gagne), un mensuel désormais connu de nombreuses lectrices et lecteurs, fans de mode, d’astuces beauté, mais également de développement personnel, de droit et santé, etc.
L’aventure n’a pas été facile à lancer.
A un moment, cette spécialiste de ressources humaines – entre autres cordes à son arc – a été étreinte par le doute. Et ses proches ont dû craindre pour le projet, et pour l’état dans lequel la promotrice se serait retrouvée si la barque avait coulé… Mais bon, Mck, comme l’appellent quelques proches, a de la volonté. Et jusqu’à présent, le bateau reste à flot. Mais la vie quotidienne à bord n’est pas un long fleuve tranquille. Ni pour la patronne, toujours en train de brasser des idées et qui doit en même temps faire tourner la boîte (allant des annonceurs aux Impôts, en passant par la recherche constante de profils intéressants pour les rubriques du magazine), ni pour les employés.
Parce qu’elle s’y entend pour mettre la pression, notre directrice de publication. Et à en croire quelques proches collaborateurs, même si elle peut être patiente vis-à-vis d’un rédacteur en retard, elle peut aussi appeler, rappeler, relancer encore et encore, ne lésinant pas sur la longueur des coups de fil… A quelques reprises néanmoins, le fil a cassé. Il a fallu se séparer de divers membres de l’équipe. Et au moins une fois, les bureaux de l’entreprise basés à Akwa, aux abords de l’Institut français, ont retenti d’éclats de voix. Une main de fer appartient généralement à une dame de fer.
En outre, les personnes ayant une grosse volonté peuvent avoir un ego de dimension semblable. Quoi qu’il en soit, l’air avenant et le sourire facile de Mck n’en laissent rien percevoir. Et puis, le plus important, c’est de continuer à avancer. De poursuivre les divers combats dans lesquels elle est engagée. Combat pour accompagner la jeunesse vers la réalisation de son potentiel, combat pour l’émancipation des femmes, pour leur sortie de ce qui pourrait s’appeler la prison sociale. Ce regard des autres si tyrannique par exemple envers une femme préférant être seule que mal accompagnée.
Par Alliance NYOBIA (CT)