lundi 11 mai 2015
Le festival international des images comiques (Festico) a exposé ses réalisations le week-end dernier dans des orphelinats et centres de santé.
Les projecteurs se sont éteints samedi 02 mai dernier sur la 3ème édition du Festico à Yaoundé. Déjà très peu connu sur le plan national, c’est à travers une dizaine de couts métrages comiques, parmi lesquelles, la Tasse, de R. Kweku et J. Wilfried, une production de 3 minutes ou alors English as a third language de Lawrence Neba, que le public découvre peu à peu le Festico. D’autres projections à l’instar deN’importe quoi de Alexandre Adzi et Le juste prix de Chantal Youdom ont été présentées au public. Avec l’appui des mairies de la ville de Yaoundé, le Festico est resté fidèle à son idéologie. Les spectacles et les projections itinérantes du festival international des images comiques se sont tenus dans des orphelinats, à l’instar de Carson Nanga au quartier Nkolndongo à Yaoundé, dans des centres de santé et des centres des enfants en détresse de Yaoundé. « Notre objectif est de redonner le sourire aux populations défavorisées et plus de soixante-dix pour cent de notre auditoire est composé de personnes défavorisées » explique Ferdinand Silvere Engo, le délégué général du Festico. Le Festico entend apporter des innovations lors de ses prochaines éditions « nous allons dès la cinquième édition, instaurer des prix pour récompenser ceux qui se seront distingués dans le domaine de l’image comique, avec par exemple le prix Jean Miche Kankan » précise Ferdinand Silvere Engo.
Par Jean Daniel Obama (LNE)