mardi 6 septembre 2016
La 3e édition de la semaine internationale du 1er film de Yaoundé revient du 30 octobre au 5 novembre prochain avec des innovations dans la programmation.
Dans la riche floraison de festivals prévus pour cette fin d’année 2016, la 3e édition des Yarha se réserve une place de choix. Les grandes lignes de la semaine internationale du 1er film annoncée du 30 octobre au 5 novembre prochain, ont été dévoilées au cours d’une rencontre entre la presse et Sylvie Nwet, l’une des promotrices de ce festival de cinéma, le 31 août dernier à Yaoundé. La formation en jeu d’acteur a été présentée comme le point majeur de ces Yarha 2016. Un lauréat sera déterminé à l’issue de la formation et ira approfondir ses acquis dans une école de cinéma en France, partenaire du festival. Cette année, les Yarha prennent l’angle de l’apprentissage, avec également un atelier de production. Une Master Class autour des classiques du cinéma sera au menu pour aider les jeunes réalisateurs à calquer les méthodes de tournage à suivre. Autre activité cruciale, l’exposition des réalisateurs initiée l’année dernière se poursuivra cette année, avec la découverte de portraits de réalisateurs en sélection officielle.
Yarha 2016, c’est 14 longs métrages comme le veut la tradition, mais cette année, c’est aussi l’insertion de courts métrages, huit spécialement. « Nous avons voulu faire ce décalage, à condition que ces courts métrages soient de bonne qualité et que ce soit un premier film conformément à la coutume des Yarha », a révélé Sylvie Nwet. La promotrice du festival a brisé le secret et comblé l’attente des cinéphiles, en révélant les films d’ouverture et de clôture. Respectivement : « Bienvenue à Marly-Gomont » de Julien Rambaldi (France-Belgique) et « A peine j’ouvre les yeux » de Leyla Bouzid (Tunisie). Les organisateurs souhaitent la participation du public, un luxe souvent difficile à s’adjuger pour les festivals dédiés au cinéma.
Par Monica NKODO (CT)