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Théophile Kouamouo : Le journalisme, une passion !

dimanche 17 octobre 2010


Installé en Côte d’ivoire depuis 10 ans, Théophile Kouamouo est devenu le fils du pays et y a développé de nombreux projets.

Théophile Kouamouo, 2e d’une fratrie de 4 est né à Charleville-Mézières, une commune française située dans le département des Ardennes, ses parents étaient alors étudiants. Lorsqu’il a 3 ans, la famille retourne au Cameroun et s’installe à Yaoundé et plus tard à Bagangté dans la région de l’Ouest Cameroun. Théophile Kouamouo dit avoir toujours aimé lire et écrire. C’est d’ailleurs dans l’écriture qu’il espérait faire carrière. Les années de braise au Cameroun correspondent aux années où il s’intéresse aux médias et notamment à la presse. Il pense aussi devenir réalisateur un temps, mais ses choix s’affinent lorsqu’il débarque à l’université de Nancy en France en 1994. Il trouve alors les études de cinéma très techniques et décide de faire journalisme, spécialisation presse écrite.

Après une licence pluridisciplinaire de Lettres et Sciences Humaines option communication, c’est à l’école supérieure de journalisme de Lille qu’il fourbit ses armes pendant 2 ans, pour en sortir avec un bac +5. Avant la fin de son cursus professionnel, il signe un contrat de reporter avec L’autre Afrique de Jean Baptiste Placca basé à Paris et il travaille sur l’Afrique de L’ouest. La Côte d’ivoire fait vendre et est donc un gros morceau, notamment pour les médias français. Le pays traverse la crise de l’Ivoirité qu’il va couvrir sur place. Le magazine ne fait malheureusement pas long feu et le jeune jorunaliste se retrouve free lance en Afrique de l’Ouest et se spécialise sur la région. Il signe alors des articles pour l’Humanité, France Soir, Le Point et devient correspondant du quotidien Le Monde et de l’hebdomadaire Le Point jusqu’en octobre 2002. J’ai arrêté de travailler avec Le Monde pour divergences sur la façon de travailler sur place. En plus, confie t-il C’est très difficile de couvrir l’actualité africaine pour la presse française, qui à l’exception de quelques titres ne s’intéressent qu’à ce qui est négatif et aux scandales, c’est frustrant.

Etabli à Abidjan, il se tourne vers la presse locale et sa première expérience de cette nouvelle vie sera le journal Le Temps qu’il aura mis sur pied pour le compte d’une entreprise. Plus tard, avec Sylvestre Konin, il crée le Courrier d’Abidjan et prend la tête de la rédaction. L’aventure va durer de 2003 à 2007 et tourner court à cause d’un conflit éditorial et juridique. Poussé à la sortie par son associé – avec qui il a fait la paix depuis - et au terme d’une lutte médiatisée et politisée, Théophile Kouamouo jette l’éponge et fait sa première incursion dans les blogs avec son premier blog sur la plate forme d’Afrik blog (après avoir animé le blog de Kouamouo dans le Courrier d’Abidjan). En 2007, il crée une plate forme de blogs ivoire-blog. Outil de médiatisation aussi puisqu’il réussit à populariser le genre et héberger de nombreux blogs.


Le Nouveau Courrier d’Abidjan, le nouveau départ

L’amour du quotidien m’a fait revenir sur mes traces… En mai 2010, les lecteurs d’Abidjan découvrent le Nouveau Courrier d’Abidjan, quotidien national. Le titre fait penser à un projet ancien, le courrier d’Abidjan et Théophile Kouamouo de répondre dans une interview donnée à avenue www.225.com Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Le modèle et la trame éditoriale ne changeront pas. Bien entendu, autres temps, autres mœurs. Les choses anciennes sont passées. Le Courrier d’Abidjan est né et s’est fait connaître dans une période différente de celle que nous connaissons aujourd’hui. Ce qui restera, c’est cette culture de l’analyse en profondeur, des scoops et des prises de position affirmées mais argumentées et refusant la « déification » des leaders politiques, y compris ceux que nous pouvons apprécier. Edité par avenir Médias, société dont il est l’associé-gérant et qui a lancé Objectifs hebdo à tendance économique, projet aujourd’hui en veilleuse. Le Nouveau Courrier d’Abidjan qui a par ailleurs défrayé la chronique il y’a quelques mois lorsque les journalistes du quotidien (Théophile Kouamouo, Stéphane Guédé Bahi et Saint Claver Oula étaient els 3 accusés) ont publié les résultats d’une enquête sur les détournements de fonds dans la filière Caco-Café. Le procureur de la république qui avait rédigé ce document pour le compte du président de la république Laurent Gbagbo a exigé des journalistes de dévoiler leurs sources. Motus. Commence alors de menaces – maison d’arrêt correctionnelle d’Abidjan où les journalistes dormirons pendant 2 semaines – qui iront jusqu’au procès qui va les innocenter pour la charge de vols de documents administratifs mais les condamner pour divulgation d’informations judiciaires en cours, délit spécifique à la Côte d’Ivoire. Les trois journalistes ont été condamnés à payer la somme de cinq (5) millions de Fcfa. Le quotidien "Le Nouveau Courrier" a été suspendu pour 15 jours, à compter de la notification de la décision de condamnation réquisitoire du Parquet. La décision avait été rendue le 27 juillet 2010.

Des projets pleins la tête

Mon séjour en prison m’a fait prendre conscience de la nécessité d’avoir dans un pays ce que j’appelle la presse d’utilité publique. Il existe des endroits où les gens souffrent sans aucun respect de leurs droits élémentaires. Et le pire, ils ne se rendent pas compte. Si on parlait des droits des prisonniers, divulguait les procédures pénales, évoquaient ce qui se passe par exemple dans les prisons, les choses changeraient. Il faut un journalisme d’utilité publique en Afrique pour faire avancer les choses. Ses rêves d’écrivains aussi ne l’ont jamais quitté même s’il estime que le journalisme tue son imagination et éloigne du calme et de la concentration nécessaires à une écriture. Et le Cameroun dans tout ça ? Les deux pays sont assez proches. Mais les Camerounais ont une rage de réussir que les ivoiriens ne développent pas. Ces derniers émigrent moins car ils semblent plus satisfaits de leurs conditions et je les trouve plus patriotiques. En réalité, la Côte d’ivoire, il a adopté !

Source:journalducameroun.com

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