lundi 15 juin 2015
Le sélectionneur des Lions indomptables examine la prestation de ses poulains, face aux Mourabitounes.
Quel est votre sentiment à l’issue de ce premier match comptant pour les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations (Can), qui aura lieu au Gabon en 2017 ?
Il faut dire le match n’a pas été facile. En jouant avec la sélection mauritanienne aujourd’hui (hier ndrl), j’ai compris pourquoi elle a battu le Sénégal. L’équipe mauritanienne est composée de jeunes joueurs, et ils sont très talentueux. Mais nos joueurs ont également beaucoup travaillé. Le résultat est que nous avons remporté le match, malgré deux ou trois buts raté.
Qu’est ce qui a retardé le but des Camerounais ?
Les Lions ont eu beaucoup d’occasions de marquer des buts, mais la défense de la sélection mauritanienne était très fermée. C’était vraiment difficile. De plus, au cours de la dernière réunion que nous avons tenue, il était prévu que Aurélien Chedjou rentre au stade, mais ça n’a pas été le cas. Par ailleurs, il y a certains joueurs six, sept ou huit, qui étaient indisponibles. Face à cela, nous avons dû jouer avec Vincent Aboubacar et d’autres jeunes. Actuellement, nous travaillons avec des jeunes pour avoir des résultats dans deux ou trois ans. Daniel Ndi a bien commencé le match, j’ignore ce qui s’est passé par la suite, mais il a dû sortir.
Quel système de jeu avez-vous mis en place pour cette rencontre ?
Le système de jeu que nous avons mis en place était assez complexe. Car à l’attaque, nous avions parfois six joueurs, avec un latéral, et un milieu de terrain. Et les autres jouaient à leurs postes. Tantôt, nous jouions en quatre, trois, trois. Au niveau de l’attaque, nous étions six.
Êtes-vous satisfait du résultat de ce match ?
Nous avons gagné, mais beaucoup reste à faire. Aujourd’hui, il ne s’agit pas de jouer du bon football. Le bon football va se jouer après. Actuellement, nous sommes là pour travailler. Nous sommes en phase de reconstruction.
Avant la fin de la rencontre, les spectateurs vous ont hué, réclamant par ailleurs le retour d’Eto’o, parce que le but tardait à venir. A ce moment-là, avez-vous eu la pression ?
Ce qui est important, c’est le match. Quand les joueurs ne marquent pas, ça crée des problèmes. Dans ce genre de situation, il faut être discipliné. C’est tout ce qui important, le match, les résultats et rien d’autre. Peu importe si le but arrive à la troisième ou la quatre vingt sixième minutes, ce qui importe c’est la fin. C’est le résultat.
Propos recueillis par Nadine Ndjomo