mercredi 29 avril 2015
Vincent Bolloré est une véritable peste des temps moderne pour l’Afrique.
Vincent Bolloré est une véritable peste des temps moderne pour le Cameroun et l’Afrique francophone. Après avoir fait de la Côte d’Ivoire sa chasse gardée, il pille depuis plus d’une décennie le Cameroun ! Nous voulons attirer l’attention des camerounais sur les agissements d’un autre âge de ce colon. « Le Cameroun n’est la Chasse gardée de personne » ! Tous les Camerounais reprennent en cœur ce refrain de leur leader. Et nous ajoutons que le Cameroun n’est pas la Côte d’Ivoire ; le Cameroun c’est le Cameroun !
Grâce au rachat de vieilles entreprises coloniales françaises et à la privatisation d’une part importante du patrimoine économique national, le groupe Bolloré est devenu un acteur incontournable dans le tissu économique comme dans la vie politique du Cameroun.
Concessionnaire de la société de chemin de fer Camrail depuis 1999 (jusqu’en 2034), il a obtenu la concession du terminal à conteneurs du port de Douala en 2005 (jusqu’en 2020). Ses diverses agences, regroupées sous la marque corporate Bolloré Africa Logistics depuis septembre 2008, sont présentes dans la capitale économique, Douala, dans la capitale politique, Yaoundé et dans le nord du pays, à Garoua.
Aujourd’hui il a mis tout en œuvre sans succès, pour s’accaparer encore du port en eau profonde de Kribi grâce aux millions de CFA qu’il se targue d’avoir versé aux membres de la commission de passation de marché. Malheureusement la mayonnaise n’a pas pris, car les Camerounais ont compris dorénavant où se situe leurs intérêts !
La gestion de l’ensemble des flux de production d’aluminium produit à l’usine d’Edéa, gérée par le géant canadien Rio Tinto-Alcan, la logistique de la construction du pipeline Tchad-Cameroun, opéré par Exxon-Mobil, et la logistique « door to door » pour le compte de Total font partie des « références » camerounaises dont ce pilleur des pays africains se targue partout à qui veut l’entendre.
S’il a abandonné les chantiers forestiers après avoir participé, selon certaines « pillage » de la forêt camerounaise, le groupe Bolloré gère toujours un parc à bois, grâce à sa Société d’Exploitation des Parcs à Bois du Cameroun (SEPBC).
Il contrôle par ailleurs d’immenses plantations, soit directement, via Safacam qui exploite 8 400 hectares de palmiers à huile et d’hévéas, soit indirectement, via la société belge Socfinal qui gère 31 000 hectares de palmiers à huile dans le pays.
La mainmise progressive, comme une pieuvre, du groupe Bolloré sur le vaste patrimoine des pays francophone au Sud du Sahara ne sont pas sans poser d’importants problèmes. Le premier d’entre eux est d’ordre symbolique et politique. L’accaparement d’entreprises coloniales par de lointains jeux financiers et la cession de secteurs stratégiques des économies nationales africaines par le biais des privatisations, ne peut qu’inciter les Camerounais à considérer l’intrusion de Bolloré comme une forme de néo-colonialisme.
Mr Vincent Bolloré c’est hallucinant et humiliant pour les leaders africains et leurs peuples ce que ce Mr fait en Afrique
Mr Bolloré exerce un monopole économique et commercial en Afrique propre a l’esclavagisme
Il A ACCAPARE PRESQUE TOUS LES SECTEURS CLES DE L’ECONOMIE DE PRES DE 40 PAYS EN AFRIQUE. Il est présent dans presque tous les ports Ouest Africains et du Centre. I Il y est arrive par les privatisations avec toutes les magouilles ayant conduit ces opérations .Il occupe a des francs symboliques des milliers d’hectares de plantations en Afrique CACAO CAFE COTON HEVEA HUILE DE PALME ou il abuse des milliers d africains en roulant les états dans la boue des pans entiers du réseau ferré sont détenu par ce dinosaure destructeur de tous les espoir de développement des nationaux.
Ce qui est grave dans l’imposture économique et sociale de Mr Bolloré c’est que ses financements sont les fonds des Etats dans lesquels il s’installe. Par exemple dans la création du DIT Cameroun, Bolloré n’avait jamais libère le capital annoncé. LE SYNDICAT AUTONOME DES PORTS DU CAMEROUN L’A ASSIGNE EN JUSTICE AU TRIBUNAL DE COMMERCIAL DE NANTERRE A PARIS. L’affaire est pendante. Tout comme au Togo ou une affaire du même genre est pendante.
L’EMPIRE NOIR DE BOLLORE en Afrique finance ceux qui sont aptes à détruire le tissu économique national. L’affaire de concession du DIT a valu a beaucoup de juges des sanctions abusives de la part des autorités ayant été influencé par l’argent de Bolloré. Là ou cette affaire est un danger pour nos états c’est que la ou a Bolloré s’installe il est prête a convoyer les armes pour tout espèces de troubles et de rebellions, soit pour défendre ces intérêts ou obligés les dirigeants a accepter ses magouilles visant a exploiter les richesses et a maintenir le monopole absolu de ses positions. Sinon il organise des coups d’Etat.
Organisateur des coups d’Etat partout en Afrique, Vincent Bolloré a induit en erreurs certains Ministres actuellement en Prison en les promettant une aide substantielle afin de renverser Paul BIYA. Ce Monsieur est dangereux et les camerounais doivent le savoir !
Beaucoup de Camerounais se sont par exemple interrogés, début 2008, sur le limogeage du directeur général du Port Autonome de Douala (PAD), Emmanuel Etoundi Oyono, par le président Biya... alors même que ce dernier venait publiquement de le féliciter pour sa gestion du PAD. Ce n’est actuellement un secret pour personne qu’il a payé en son temps la remise en cause de certains avantages indus obtenus, pendant des années par le groupe Bolloré ?
Bolloré est une sorte d’Etat dans l’Etat, et une illustration parfaite de la Françafrique !
Quand bien même on exagérerait l’influence politique de Bolloré, il est indéniable que son implantation au Cameroun est ressentie comme une mutilation par une partie de la population locale. C’est le cas par exemple depuis que le groupe a obtenu, en partenariat avec le groupe sud-africain Comazar, le contrat d’exploitation de la Regifercam (devenue Camrail). Construit dans le sang à l’époque coloniale, nationalisé à l’indépendance en 1960, et étendu au Nord et à l’Ouest du pays par la suite, ce réseau ferré était devenu un des symboles de la souveraineté économique et de l’intégration nationale du pays. La cession de sa gestion à un groupe français apparaît dès lors comme un triste retour au passé.
L’amertume est d’autant plus grande que la mise en concession a eu pour conséquence l’augmentation des tarifs pour le transport voyageurs et la fermeture des lignes « non rentables » : offrant de bien meilleurs retours sur investissement, c’est surtout le « réseau utile », c’est-à-dire le transport des marchandises, qui a profité en priorité de la mise en concession.
Aujourd’hui c’est le port en eau profonde de Kribi qui est dans son collimateur ! Mais il se trompe car les camerounais et les Africain ont cessé d’être dupe ! Les membres de la commission spéciale de passation des marchés sont des cadres compétents et chevronnés qui font leur travail avec tout le professionnalisme attendu d’eux. Il faut cesser de continuer d’insulter nos intelligences ! Personne n‘aurait à l’esprit d’aller apprendre à une commission de marché en France ou en Angleterre comment sauvegarder les intérêts de leur pays.
Exploiter et développer le terminal à containeurs du port en eau profonde de Kribi par le Groupe Bolloré serait suicidaire pour l’économie camerounaise et celle de l’Afrique Centrale. Comment imaginer qu’un individu puisse à ce point contrôler un pays au mépris du bien-être des populations locales ! Faut-il rappeler qu’avec la gestion du terminal du port de Douala, il gère aussi les terminaux des ports d’Abidjan, Lomé, Cotonou, Pointe-Noire, Conakry, Port-Gentil, au point que seul Dakar, contrôlé par le groupe qatari, échappe à son contrôle.
Ne nous y trompons pas ! La maîtrise concomitante du port de Kribi et celui de Douala en plus de Camrail, donnera à V. Bolloré des outils supplémentaires pour disséminer toutes sortes d’armes de guerre et réussir un bon coup d’Etat.
Nous le disons haut et fort, les camerounais n’accepteront plus que leur patrimoine soit livré à des brigands sans foi ni loi ! Notre pays a tellement besoin d’investisseurs soucieux des intérêts de notre cher et beau pays, plutôt que de pilleurs internationaux qui ne songent qu’à amasser et rapatrier vers leur pays d’origine les fonds indûment perçu chez nous ! A bon entendeur salut !
Par L’association des citoyens et défenseurs des intérêts du Cameroun