mardi 10 mai 2016
Venus de tous les coins du pays, Les artistes regroupés au sein de la Socam partageant les orientations portées par Ndedi Eyango, ont tenu à dénoncer la prétendue fusion entre la Socam et la Cmc.
Paresse, achat des consciences, mendicité, manipulation, division, mensonge et trafic d’influence. Tels sont les maux décriés par les artistes musiciens ce lundi 9 mai à Douala. Réunies autour de Prince Ndédi Eyango artiste musicien camerounais ; la RAMCA, le SAMCA, le Cs, L’ACAFEHMI, L’ACADEM, L’ASARO, le LIDAWO et L’ACAMSE}
, ces associations des œuvres de l’esprit sont venues trouver une solution définitive au problème du droit d’auteur au Cameroun. En effet, les artistes ont tenu à rectifier devant l’opinion l’information selon laquelle la Socam et la Cmc travailleraient à ce jour sur un projet de fusion des deux entités.
D’après Ndedi Eyango, la dynamique s’abstient d’envisager une fusion avec la Cmc, une entité dotée de deux registres de commerce en fraude de la loi, auteur d’opérations de perceptions irrégulières et de répartitions douteuses au mépris des intérêts des ayants droit. Bien plus, il fait savoir que La Cmc est sans agrément à ce jour, et dépourvue de membres dans la mesure où le fichier de ses adhérents a été transféré à la Socam mise sur pied postérieurement. Toujours dans ses propos, il relève le fait que les dirigeants de la deuxième Cmc se soient targués d’une reconnaissance à l’international, car un flou persiste quant à la Cmc concernée et la traçabilité de ses opérations dans l’intérêt des sociétaires. Il soutient également qu’aucune Cmc n’a reversé aux ayants droits leurs dus des droits d’auteurs étrangers provenant de la Sacem et vice-versa.
Suite à l’irrespect de ces normes de réciprocité, Ndedi Eyango }
pense que la Cmc est illégitime pour parler au nom des artistes camerounais, pour autant par ailleurs que sa représentativité à l’international procède d’une usurpation.
Toutefois, le prince des montagnes préconise un nouveau départ avec une vision nouvelle , à travers la création d’un organisme de gestion collective qui d’après lui, procèdera en toute régularité aux opérations de perception et de répartition de redevances, et garantissant en toute transparence la répartition équitable du droit d’auteur et des voisins, en conformité avec le décret du 25 Septembre 2015 fixant les modalités d’application de la loi n° 2000/011 du 19 décembre 2000}
relative au droit d’auteur et aux droits de voisins.
Selon le fichier national, sur 1300 votants, près de 800 sont déjà inscrits. « Nous ne voulons pas pactiser avec ceux qui ont un passé catastrophique. Nous disons non à cette mascarade, car ces personnes ont négocié en cachette et bientôt elles seront livrées », révèle ISNEBO, artiste musicien du groupe Kawtal. Chaque représentant a tenu à manifester son soutien à l’artiste musicien Prince Ndedi Eyango : « Le projet de Ndedi Eyango, est celui de faire vivre l’artiste, ils doivent vivre de leur travail. Nous devons l’aider dans son projet de non fusion », soutient oncle Otsama.
Par Amélie Dita(LNE)