Samuel Eto’o a ouvert son compteur de but hier.

« La Lazio a la joie de la victoire, nous, la tranquillité d’avoir une équipe et un avenir. » José Mourinho, l’entraîneur de l’Inter Milan, relativisait la défaite de son club en Supercoupe d’Italie, jouée en Chine. Les Intéristes se sont inclinés 2-1 face aux Romains, mais le technicien portugais voit des raisons de se réjouir : « Je suis très satisfait du comportement de mes joueurs, du nouveau jeu qui est en train de naître. Mais, bien entendu, je ne peux pas être content du résultat. D’autant que tout le monde l’a vu : cela aurait pu être tout à fait différent et terminer à 3-1 pour nous. Avant qu’ils ne marquent, on a eu 12, 13, 14 occasions. »

Un Samuel Eto’o remuant

Le trident offensif composé de l’Argentin Diego Milito, de l’Italo-ghanéen Mario Balotelli Barwuah et du Camerounais Samuel Eto’o Fils a été très actif. Mais il n’a trouvé la faille qu’à la 78e minute quand son équipe était déjà menée 2-0. Balotelli a chipé le ballon des pieds d’Ousmane Dabo et l’a glissé au Lion indomptable qui a fusillé le portier de la Lazio d’une demi-volée du gauche dans la lucarne. Quelques minutes auparavant, ce même Samuel Eto’o avait profité d’une mésentente entre Fernando Muslera et le Franco-Malien Modibo Diakité pour subtiliser la balle et frapper au ras du poteau, sans toutefois redresser suffisamment.

Le Ballon d’Or africain manquait deux fois l’égalisation. Il détournait d’abord une frappe de Diego Milito, mais son but était logiquement refusé pour hors-jeu. Puis, il expédiait un coup franc enroulé juste au-dessus de la cage des Romains. Le natif de Nkon était déçu malgré son premier but sous les couleurs milanaises. Sans aucun doute, le premier d’une longue série.

David Dalfa(RFI)