vendredi 2 août 2019
L’ancien Premier ministre du Cameroun, Sadou Hayatou, est décédé ce jeudi 1er août 2019 à l’âge de 77 ans des suites d’une longue maladie alors qu’il se soignait dans un hôpital en Suisse, avons nous appris auprès de ses proches.
Né le 15 févier 1942 à Garoua - Cameroun, Sadou Hayatou fait ses études primaires dans sa ville natale avant de poursuivre ses études secondaires à Vic-en-Bigorre en France .
Ses études supérieures se déroulent d’abord à Toulouse , où il obtient la licence en sciences Économiques , puis à Paris , il obtient le diplôme de l’Institut des hautes Études d’Outre – Mer.
Au plan professionnel , dès 1967 il rentre au Cameroun et sera nommé Directeur Adjoint des Produits de Base au Ministère du Développement Industriel en 1968 ; et en 1969 il en devient le Directeur.
Le 22 février 1969 , il est intégré dans le cadre des services civils et financiers au grade d’administrateur civil.
En 1974 , il est détaché à la BICIC en qualité de Directeur Général- Adjoint.
En 1976 , il est Promu DG de la BICIC et en 1979 ; il devient Administrateur Directeur Général.
Il a été, par ailleurs, Ministre de l’agriculture (22 août 1983 – 24 août 1985), Ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire (24 août 1985 -4 décembre 1987), Ministre des Finances (4 décembre 1987- 7 septembre 1990) ,SG à la Présidence de la république( 7 septembre 1990 -25 avril 1991) et premier Ministre, chef du gouvernement (25avril 1991 – 9 avril 1992).
De mars 1993 à janvier 2008, il occupe le poste de Directeur National de la BEAC à Yaoundé.
En 1991, Alors premier Ministre, il organise une rencontre Tripartite « pouvoir – opposition- société civile » afin de désamorcer le climat politique très tendu provoqué par des opérations « villes mortes » lancée par l’opposition camerounaise .
Le résultat de cette tripartite paraphée par 40 partis politiques sur les 47 légalisés, décrète la fin des « viles mortes » et de la désobéissance civile, alors que le gouvernement décide d’accorder un moratoire fiscal aux victimes des troubles et lève les mesures spéciales de sécurité.