dimanche 27 septembre 2009
C’est ce qui ressort de la réunion d’évaluation présidée par le Minsep mardi dernier et qui situe celle de la coupe du Cameroun à 1 100 000F.
Le match Cameroun – Gabon, comptant pour la 4ème journée des éliminatoires couplées Can et coupe du monde 2010, disputé au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé le 9 septembre dernier, a généré une recette de 58 352 800F. La recette attendue, par rapport aux billets mis en vente à cette occasion, a été de 79 250 000F.
Sur cette recette virtuelle, la Fécafoot a acquis des billets d’accès au stade à crédit pour un montant de 14 465 000F. Le ministère des Sports en a fait de même pour un montant de 6 180 000F. C’est en déduisant la prise en charge des vendeurs (51 000F), les manquants enregistrés au niveau des ventes (180 000F) et en faisant la soustraction des dettes de la Fécafoot et du ministère des Sports qu’on est parvenu à la recette disponible en caisse de 58 352 800F.
Cette somme, selon la cellule de communication du ministère des Sports, a été distribuée suivant la réglementation en vigueur, de la manière suivante : 12 452 865F pour les frais d’organisation et 9 339 650F pour le maintien des infrastructures. L’équipe nationale a eu 4 981 150F et 3 113 215F pour le Comité national olympique et sportif du Cameroun. 12 452 865F ont été reversés au Trésor public et 1 245 290F à la Communauté urbaine de Yaoundé. 3 786 276F ont été affectés à la Caf et à la Fifa. La Fécafoot a reçu la somme de 4 466 383F au lieu de 18 931 383F du fait de sa dette.
Quant à la recette de la finale de la coupe du Cameroun, 275 000F ont été affectés aux frais d’organisation, 198 000F pour la maintenance, 33 000F au Trésor public, 66 000F à l’équipe nationale, 55 000F au Comité national olympique et sportif du Cameroun, 110 000F à la Fécafoot, 33 000F à la Communauté urbaine et 330 000F aux deux équipes finalistes.
Michel Zoah, le ministre des Sports, a instruit que désormais, après chaque événement sportif, le montant des recettes soit publié après une réunion d’évaluation « pour une information saine et transparente de l’opinion publique ».
Par Achille Chountsa(lejour)