mardi 26 octobre 2021
_L’entreprise Queen Mother Consultancy et ses représentants ont tenu un séminaire sur l’industrialisation au cameroun samedi dernier à l’hôtel seme beach de limbe, au cours duquel sa Directrice Générale a rencontré plusieurs acteurs des PME de la region du sud ouest venus exposer leurs differents produits.
Il était question à cette séance de travail de préparer les exposants presents au salon et trophée de l’industrialisation pour l’Afrique qui se tiendra à Yaoundé du 18 au 22 novembre 2021 à l’hôtel de ville de yaoundé, ce qui incluait principalement de mener une opération de contrôle qualitatif afin de se rassurer que les produits exposés respectaient les normes internaltionales de conditionnement et les mentions légales, afin de permettre aux exposants d’être éligibles au programme de financement associé à cette initiative.
_"L’objet de notre présence ici est de toucher du doigt la situation de la femme en général dans le secteur de l’entrepreunariat et la sortir de l’informel pour le formel, et nous nous rendons compte que finalement c’était de bonne guerre parce que eut égard aux différents manquements observés ça aurait été une erreur monumentale de ne pas être venus : la qualité des produits est bonne, mais l’emballage et les mentions légales ne respectent pas encore les normes. Il faut une tracabilité, une chaîne de production et de transformation. C’est entre autres ces problèmes que nous sommes venus corriger"_ a affirmé Mme Caroline NGO MBAMSECK BAYIHA directrice générale de Queen Mother Consultancy basée en Hollande.
Lors d’un échange très enthousiaste avec les acteurs des PME du sud ouest, les préoccupations des participants ont permis à la directrice de QMC de constater les obstacles auquels font face les différents producteurs à l’instar du manque de matériel, la surfacturation des taxes, la politisation des mesures d’accompagnement et autres cruels désagréments qui freinent leur évolution, lesquels ont ouvert la voie à la possibilité de créer de nouvelles commissions en charge des contentieux.
Pour ce début d’action, la region du sud ouest a été privilégiée en raison de son actuelle fragilité en matière de sécurité, et ce sont une trentaine d’acteurs des PME, représentants et présidents de différentes associations et cooperatives qui y ont pris part avec pour objectif d’échanger sur le rôle des petites et moyennes entreprises dans le développement inclusif et durable de l’industrialisation en Afrique, mais aussi sur les mechanismes mis sur pied pour accompagner les porteurs de projets dans le NOSO.
_"À yaoundé du 18 au 22 novembre les exposants devront s’attende à une expertise. On a des experts qui viennent avec des porte feuille financiers qui choisiront des jeunes entreprises qui pourront bénéficier d’une aide au développement de leurs affaires"_ A ajouté madame la directrice de QMC.
Parmis les secteurs concernés, On peut citer l’agriculture et agrobusiness, le commerce et services, les tourisme et loisirs, les finances et assurances, la transformation et la conservation, l’académie et la formation, le marché et la restauration, la pêche et les produits halieutiques, et bien dautres.
_"Nous ne sommes pas ici pour faire des promesses nous avons été clairs, il n’est pas question que des gens pensent pouvoir automatiquement obtenir un financement d’office. C’est pourquoi il faut que ceux qui viennent soient capables de poser des problèmes sérieux"_ a telle précisé durant le seminaire, tout en martellant qu’il était important que les différents produits soient améliorés afin d’atteindre les standards internationaux et rivaliser les produits étrangers.
Cependant le gouvernement qui était représenté par le directeur du CEAC
du MINistere de l’Agriculture et du Developpement Rural Ajah Théophilus ASANJI, a tenu à rassurer les acteurs des pme de la détermination de l’Etat du cameroun dans la quête vers l’excellence industrielle en Afrique, à commencer par le NOSO.
Le rendez vous est donc pris du 18 au 22 novembre à l’esplanade de l’hôtel de ville de yaoundé pour 5 jours d’exposition et de discussions avec de potentiels investissuers.
Par Lewis Tondji, envoyé spécial à Limbe