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Martin Camus MIMB : « Quelle réforme pour une dynamique éclairée et puissante du sport au Cameroun : la leçon du Mondial de football 2014 du Brésil »

vendredi 22 août 2014


"Ni Samuel Eto’o qui était capitaine de l’équipe, ni Rigobert Song qui était le général mutin, n’ont été placés devant une commission, devant une quelconque autorité pour s’expliquer dans une confrontation qui aurait pu aider à tirer quelques leçons. La commission mise en place par le chef de l’Etat est un autre théâtre de règlement de compte où les coupables jugent les victimes"

Je voudrais tout de suite m’excuser de commencer par une digression sur la sémantique et des généralités qui je crois, sont apodictiques pour la compréhension de la thématique du moment et probablement son meilleur approfondissement. Je suis frappé par un terme qui me semble être le fondement même de l’erreur que la plupart, sinon nous tous faisons dans l’analyse et la compréhension des faits qui caractérisent la gestion du football en particulier et du sport en général au Cameroun. Le terme est « réforme ». Ce terme me pose un sérieux problème. Dans ma compréhension modeste de la littérature, de la sémiologie et de la sémantique, réforme suppose la remise à neuf d’un système qui a été longtemps usité et qui frappé d’obsolescence, par les contingences du temps et des avancées dans le développement, nécessite une restructuration, une réadaptation, une remise en question. Or, c’est là qu’apparait le problème de la gestion du sport camerounais aujourd’hui. Elle ne semble pas être drivée par un conducteur, aussi vieux fut-il, qui nécessite un dépoussiérage. Cette gestion ne semble être calquée sur aucun modèle existant, elle varie selon le niveau de culture de ceux qui en ont la charge, selon leurs intérêts, et même selon leurs humeurs. En réalité donc, il n’existe pas de systèmes, mais un ensemble de méthodes et de pratiques qui ne sauraient être des systèmes, ceux-ci obéissant à une logique préétablie, qui guide une action, qu’elle soit ou non contestée.

Voilà qui fait apparaître toute la difficulté d’une réforme, même si l’intention est louable. En vérité, le terme le plus honnête dans la réflexion sur le sport au Cameroun, est « création ». Il faut créer un système de gouvernance, il faut créer une logique de gestion, il faut créer une logique de compréhension. Il yen a qui vont trouver cette analyse sévère, mais elle est réelle. Et en entrant dans les profondeurs de l’analyse tout à l’heure, vous comprendrez tout. Il faut créer le sport camerounais, parce qu’il n’existe pas, il a peut être existé sur les terrains, mais jamais administrativement, il n’a eu une existence réelle, connue, maitrisée. Je vais commencer cette démonstration de l’inexistence du sport camerounais en vous posant une question simple. Quel est ou quels sont les textes qui régissent le sport au Cameroun ? Il n’y en a pas. Où s’ils existent, ils n’ont aucune portée opérationnelle, parce que n’ayant aucune légitimité et aucune légalité. Prenons l’exemple de la Charte des Sports. Le texte a été promulgué depuis près de vingt ans. Mais ce texte ne peut avoir une portée que s’il est accompagné d’un décret d’application qui reste toujours attendu depuis près de vingt ans. En 2010, Michel Zoa, le ministre des Sports qui a été le plus actif pour assainir l’environnement juridique du sport, avait mis sur pied un groupe de travail pour faire un projet de décret et une série de propositions sur les décrets d’application qui devaient être acheminés à la Présidence de la République. Ce groupe de travail a rendu sa copie, le Premier ministre a accompagné la mouture par une lettre d’approbation, mais les services de la Présidence de la République ont envoyé le dossier à la poubelle pour une seule raison, les Lions Indomptables. Cette mouture sonnait le glas de la main mise du gouvernement et de tous ses appareils sur les Lions Indomptables. Ce n’était pas du goût de ceux qui avaient la dernière signature, parce que dans la réalité, les Lions Indomptables sont la vache à lait d’un système mafieux bien huilé depuis la Présidence, et dont le bras le plus visible est le ministère des Sports, qui assume tout, sans être le principal responsable dans la prise de décisions et l’organisation du mouvement sportif. Le Problème du sport camerounais donc c’est les Lions Indomptables. La bataille autour de leur contrôle et de leur gestion, bloque aujourd’hui encore les décrets d’application de la Charte des sports qui, sans être la solution magique, pourrait éclairer un peu plus l’univers sportif. La mise en veilleuse de ces décrets d’application, a pour principal corollaire, la navigation à vue à la Fécafoot qui, pour certaines personnes mal informées et mal orientées, se limitent à une question de textes. Tenez. En 1999 lorsque la Fifa mettait en place la Cellule exécutive provisoire (CEP), elle avait une seule recommandation, l’élaboration des textes adaptés à la modernité. En 2000, les nouveaux textes de la Fécafoot sont adoptés. Après seulement quatre années de fonctionnement et suite à la fameuse affaire de retrait de six points par la Fifa, Le secrétaire général à la Présidence de l’époque Jean-Marie Atangana Mebara crée une commission de relecture des textes de la Fécafoot. Que s’est-il passé en quatre ans pour qu’on soit obligé de retoucher les textes qui étaient en fait la mission principale de l’exécutif mis en place quatre années plus tôt ? En tout cas, la Commission sera mise sur pied et en 2005, la Fifa organise une tripartite à Zurich qui aboutit à la mise sur pied de nouveaux textes. La gestion se poursuit et en 2007, les mêmes textes subissent une retouche légère, avant d’être à nouveau revus en 2011. Et en mai 2012, La Fifa réunit encore des protagonistes de la Fédération à Zurich pour cette fois, dit-elle, donner à la Fécafoot des textes standards arrimés à toutes les fédérations du monde. D’où vient-il alors qu’en 2013, la même Fifa revienne pour parler de conformité de textes, jusqu’à confier à une horde de professeurs agrégés, la mission suprême de revoir de fond en comble les textes, de la fédération ? Même l’élaboration de la constitution de 1996 au Cameroun, n’avait nécessité pareille mobilisation des spécialistes du droit. Et là encore, les soldats du droit ont estimé qu’il fallait plus de douze mois pour élaborer les textes d’une simple association. La question est quelle est la garantie que d’ici à quatre ans, on ne reviendra pas sur ces mêmes textes, la fréquence de modification étant de quatre ans et moins ? On le voit, les textes qu’ils viennent de Zurich ou de Mars, ont besoin de trouver sur place, un socle de gestion sur lequel ils vont s’adosser et c’est malheureusement ce socle qui est absent et volontairement inexistant. Lorsque je réfute le mot réforme, c’est simplement parce que en 2010, Le ministre Michel Zoa toujours lui, organise deux forums importants. Les Etats généraux du sport qui avaient mobilisé les personnalités des régions jusqu’à Yaoundé, avec des budgets conséquents pour réfléchir sur la nouvelle donne sportive. Personne ne sait où sont passées les conclusions. Au cours de la même année 2010, le même Michel Zoa organise le Forum National du Football avec la quasi-totalité des membres actuels du Comité de Normalisation et des experts partis de l’étranger. Non seulement personne ne sait à quoi ont servi les conclusions, mais les membres du Comité de Normalisation à peine installés, n’ont même plus relu leurs fameuses conclusions et propositions qu’ils exhibaient à l’époque comme la lumière des ténèbres dans lesquels, disaient-ils à l’époque, se trouvaient les responsables de la Fécafoot. Comment expliquez-vous cela ? Comment comprenez-vous cela ? Pour moi donc, rien n’existe, il faut tout créer. Il faut tout inventer, le profil des hommes et le profil des textes. Mais pour cela, il faut arrêter le fonctionnement hybride imposé par l’absence d’un encadrement juridique du sport au Cameroun. Un enfant qui nait a un acte de naissance, une entreprise qui fonctionne a besoin d’un règlement intérieur, qui ne change ni au gré des directeurs successifs qui arrivent, ni au gré de leurs humeurs. Parce que l’autre conséquence non négligeable du flou juridique est que personne n’assume rien, personne n’est coupable de rien, donc personne n’a la possibilité et le pouvoir de sanctionner l’autre. Prenons juste le circuit de nomination d’un entraîneur à la tête des Lions Indomptables. Le Bon de commande d’achat d’un sélectionneur doit partir de la Présidence, transiter par la primature , reçu par le Minsep et livré à la Fécafoot à qui on donne le rôle technique apparent d’auditionner les candidats et d’opérer la sélection. Sauf que à chacune des étapes par lesquelles le dossier a transité, chacun a ses réseaux avec un nom de sélectionneur et les commissions qui vont avec et très souvent, la Fécafoot dans les séances de vaudou qu’elle appelle euphémiquement « audition » des sélectionneurs, ne doit qu’arbitrer la bataille des réseaux que se livrent les hautes instances de la République. Et dans cette séance d’arbitrage, elle-même s’assure que ses intérêts ou ceux de ses principaux dirigeants restent intacts. Après ce processus, le dossier reprend le sens inverse jusqu’à la Présidence et parfois, les recommandations faites changent en cours de route. C’était le cas avec Otto Pfister qui, bien que auditionné par la Fécafoot, était douzième sur la liste. Mais les réseaux ont fini par l’imposer et je vous épargne des détails. C’est le cas avec Paul Leguen dont la commande avait été passée en direct sur les écrans de télévisions par Paul Biya lui-même à François Fillon alors en visite au Cameroun. A quoi servent à ce moment les textes et les structures si le processus et la procédure sont biaisés par une centralisation excessive des décisions et la sacralisation du régime des intérêts personnels des uns et des autres ?

La leçon du Mondial de football 2014 du Brésil

Je vais vous surprendre par une déclaration liminaire. Il ne s’est rien passé au Brésil de grave. Juste des résultats que nous méritions, juste les récoltes de ce qu’on a semé. La cigale ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la brise fut venue. Cette citation de Jean La Fontaine n’a jamais eu autant son sens. Si votre enfant est dernier à un examen, ne vous laissez pas exaspérer en donnant l’impression que le résultat vous surprend. Soit vous êtes un parent totalement illettré qui ne sait pas que pour réussir à un examen il ne faut pas faire l’école buissonnière et apprendre ses leçons, soit vous êtes un parent voyou qui n’est jamais à la maison et qui ne sait pas que son enfant séchait les cours ou alors le soir à la maison, il faisait autre chose qu’apprendre. Brésil 2014 était donc l’examen de fin d’année où le parent se rend compte peut-être et espérons-le, que son enfant l’a toujours menti et ce depuis au moins 20 ans. En effet, les résultats de 1990 et surtout ceux du début des années 2000, ont donné l’impression au parent que l’enfant était un génie qui pouvait réussir sans aucune préparation, qui pouvait triompher aux examens sans avoir besoin d’un répétiteur et d’un suivi de proximité. Le parent ne sachant pas si ces réussites étaient le fait de la tricherie de l’enfant ou alors de sa prise de conscience subite qui s’est effritée avec le temps, a pensé que tout allait de soi. Malheureusement, tout ne va pas de soi. Cette image est profonde et très expressive. Le dernier trophée remporté par les Lions Indomptables, est vieux de douze ans. Mais là n’est pas le plus grave. Le dernier trophée remporté par un club de football camerounais dans une compétition continentale date de 33 ans. Comment peut-on se surprendre en 2014 que le Cameroun ne gagne plus si dans le même temps, on est incapable de dire ce qu’on a fait pour qu’il gagne ? On me parlera des sommes colossales mises à disposition pour les primes, les stages et les frais de missions des encadreurs. Mais ce n’est pas parce que vous aurez mis votre Ferrari à la disposition de votre fils le jour de l’examen que subitement les leçons qu’il n’a pas apprises vont apparaître par miracle dans son cerveau. Il ne faut donc pas confondre le travail de préparation à la préparation de l’argent pour le travail. Lorsqu’une guerre ou une situation de crise se présente à une société ou une organisation tout court, on dégage les causes lointaines et les causes immédiates. Les causes lointaines ont suffisamment été soulevées dans la première partie de mon propos. Elles sont multiples et puisent leurs sources dans l’environnement juridique et institutionnel. Pour ce qui est des causes immédiates de la débâcle de Brésil 2014, il faudrait déjà comprendre pourquoi la débâcle de 2010 dans la même compétition n’a interpellé personne, ou ceux qui avaient la responsabilité d’interpeller ont fait semblant de banaliser les faits. Pourtant en 2010, Le Cameroun était 31ème sur 32. Il a simplement amélioré son rang de la faiblesse en gagnant un rang de plus par les, c’est-à-dire, 32ème sur 32. Ce qui suppose que ceux qui décident avaient estimé à l’époque qu’être avant dernier était moins grave qu’être dernier. Et c’est là le problème. Comment peut-on avoir les signes d’une tumeur cancéreuse il y a quatre ans, et attendre la quatrième année de sa phase terminale pour se faire opérer. Soit on meurt pendant l’opération, soit on s’expose à une aggravation simple de la tumeur. Vous l’aurez donc compris, la Coupe du monde de 2010 avait dressé le lit de ce cuisant échec de 2014. En 2010 à la Coupe du monde, il y avait eu des révélations fracassantes sur les distractions de fonds dans le choix des sites en Afrique du Sud. Cela n’a gêné personne, cela n’a irrité personne. Et si vous voulez savoir, la véritable scission de l’équipe de Iya Mohammed jusque là très soudée face aux attaques externes, vient de ce choix de site. Entre ceux qui avaient trouvé le site de Buffalo et tous les avantages et les commissions y afférents, et ceux qui avaient imposé le site de Durban, qui était excessivement cher et sans toutes les commodités requises, la bataille avait fait rage et avait donc fini par diviser la Fécafoot en deux blocs antagonistes. Ces blocs antagonistes vont transporter leurs combats au sein de l’effectif des joueurs, en mettant sur la table des problèmes de capitanat, des questions de tribalisme, et un impressionnant jeu d’intérêts. Rigobert Song, capitaine déchu et qui avait mal digéré la transition, était devenu un général d’armée au front avec ses soldats recrutés parmi les joueurs, face à un autre général, Samuel Eto’o qui lui avait la légitimité de l’entraineur. Les batailles au front ont fait rage, dévasté des soldats, affaibli l’équipe, sous le regard complices des blocs antagonistes des dirigeants de la Fécafoot qui utilisaient les joueurs au gré de leurs intérêts. La Coupe du monde finie, on s’est précipité à prendre des mesures légères et à contenter des amis. Des joueurs ont été bannis puis rappelés, aucun conseil de discipline ne s’est réuni pour tirer les leçons, ceux qui dirigeaient ont pris le parti de ceux qui servaient leurs intérêts, on n’a pas régler le problème en profondeur, on a décidé de faire semblant. Pourtant à cette Coupe du monde, des Joueurs ont refusé de jouer donc de défendre le drapeau du Cameroun, les joueurs ont failli en venir aux mains, les joueurs ont menacé de taper sur les entraîneurs, l’ambiance était tout sauf celle d’une équipe. Ni Samuel Eto’o qui était capitaine de l’équipe, ni Rigobert Song qui était le général mutin, n’ont été placés devant une commission, devant une quelconque autorité pour s’expliquer dans une confrontation qui aurait pu aider à tirer quelques leçons. Au contraire, la Fécafoot a décidé de changer la logique de la bataille et de la guerre, en portant Rigobert Song à un poste de responsabilité dans l’équipe pour « combattre la superpuissance réelle ou fictive de Samuel Eto’o ». La guerre, cette guerre a donc joué les prolongations jusqu’en 2014. Et je peux vous assurer qu’elle est loin de s’achever. La commission mise en place par le chef de l’Etat est un autre théâtre de règlement de compte où les coupables jugent les victimes. En plus peut-on m’expliquer l’opportunité de mise en place d’une commission quand, dans la pléthorique délégation qui avait accompagné les Lions au Brésil, on trouvait des représentants de la Présidence de la République, de la Primature, des sénateurs et des députés, des membres des Renseignements généraux, qui n’avaient qu’à produire leurs rapports s’il est établi qu’ils y étaient pour travailler. La question maintenant, pour parler justement comme le propose ce thème « de la dynamique éclairée et puissante du sport au Cameroun », la question est quels doivent être le projet et la stratégie à mettre en place. Je vais résumer en dix points l’essentiel de la réflexion que j’ai étalée depuis le début de mon propos.

1- Doter le sport camerounais d’une véritable charte de sport avec les décrets d’application y afférents

2- Le désengagement du gouvernement dans la gestion quotidienne du football (Lions Indomptables) et du sport en général

3- La transformation des Lions en une classe terminale où ceux qui ont le droit d’y accéder, auront eu le temps de faire voir leurs compétences et leurs qualités dans les classes inférieures

4- Réglementer la création des clubs de football et leur donner une vraie existence légale qui ne s’explique simplement pas par la paperasse, mais par la mise en place de vrais projets de façon pratique.

5- Réglementer l’activité des centres de formation et autres écoles de football qui doivent être retirés des mains de petits commerçants, avec une véritable Direction technique nationale, avec une politique de détection efficace.

6- Faire des jeux scolaires, l’antichambre de l’élite en imposant des coefficients conséquents à l’éducation physique et sportive et en imposant aux structures professionnelles de n’utiliser que des athlètes qui auront transité par le système des jeux scolaires (C’est un modèle qui peut être calqué sur celui de la NBA et approfondi selon les spécificités camerounaises).

7- Sortir la gestion des infrastructures des griffes des fonctionnaires du ministère des Sports pour la confier à des mairies qui pourront en faire des concessions selon une charte prédéfinie en amont

8- Organiser les jeux nationaux avec des sélections faites dans l’ensemble des régions du Cameroun.

9- Faire de l’Injs(L’institut National de la Jeunesse et des Sport), non plus simplement une structure de production des enseignants pour les lycées et collèges, mais un centre de foisonnement, d’initiation et de perfectionnement dans les métiers du sport, ce qui pourrait régler en amont la question des ressources humaines.

10- Etudier les pistes de reconversion des anciennes gloires du football, du basket et de tous les autres sports, ce qui suppose la mise en place d’une structure d’accompagnement des sportifs pendant leur activité et qui pourrait déboucher sur des projets à leur retraite. C’est une main d’œuvre de qualité sûre, et irremplaçable.

Martin Camus MIMB

Journaliste, commentateur de matches,

Directeur Général Radio Sport Info (RSI) 92.3 FM Douala

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