samedi 6 juin 2009
Emmanuel ESSISSIMA relève le défi. Un Wako laborieux, mais entaché d’irrégularités et plusieurs cas de mœurs perverses.
N’eut été les deux victoires en finale lors de la première journée obtenus par Mohaman Goyè et Simplice Ymélé synonyme d’espoir, remettant ainsi les Camerounais en confiance, même si nous savons les conditions dans lesquelles ces derniers ont été déclarés vainqueurs et médaillés d’Or, le Cameroun serait passé d’une grande
nation des Sports de renom à une grande humiliation comme étant une nation de néophytes que ce soit dans les combats avec la qualité très approximative des athlètes que dans l’organisation en générale de la compétition dans le pays de Roger Milla, Françoise Mbango, Jean Marie Emébé ou encore de Yannick Noah… pour ne citer que ceux là.
Pourquoi autant d’irrégularités ?
Durant tout le long de cette compétition, ne nous le cachons pas, le Cameroun aura brillé par son improvisation, l’impréparation des athlètes et de l’organisation technique en passant par l’incohérence et les multiples divergences de points de vue au milieu de ses organisateurs ce qui a prouvé une fois de plus le manque de sérieux dans l’organisation d’un évènement de telle envergure.
Au finish, c’est tout le monde qui se voyait obligé de mettre la main dans la pâte afin de sauver les meubles pour que le Cameroun relève la tête. C’est ainsi qu’on aura vu les arbitres entrer en danse en offrant gracieusement les deux premières médailles d’Or aux Camerounais que sont : Mohaman GOYE et Simplice YMELE au détriment de leurs homologues et adversaires du jour (Marocain et Sénégalais) qui, logiquement étaient les véritables vainqueurs n’eut été les frustrations dont ils ont été victimes par des arbitres décidés à défendre la cause du Cameroun.
Si non, GOYE, Certes fort et puissant que son adversaire aura déployé plusieurs directs à ce dernier pendant qu’il était au sol à la 2è et à la 3è reprise, ce qui lui valait logiquement une disqualification pour la suite de la compétition.
De même pour YMELE qui aura utilisé son genou à deux reprises à la 3è reprise du combat pour neutraliser son adversaire plus fort et moins technique que lui, en le frappant au niveau des organes génitaux. Et n’eut été la vigilance de certains responsables de la WAKO au niveau de la table d’honneur l’athlète Camerounais Christian NKENDECK était en voie, lui aussi de gagner une 3è médaille d’Or par K.O suite à trois tentatives d’arrêt de combat par l’arbitre.
LE CAMEROUN, TERRE D’ACCUEIL ET MŒURS PERVERSES FONT ILS CHEMIN ENSEMBLE ?
Le Cameroun, terre d’accueil ? Oui. Mais, il ne saurait être le centre des de mœurs perverses que l’on a vécu durant toute la période qu’aura durée la compétition pour la simple raison que, l’on est à la recherche de l’homme de sa vie. Voilà à quoi ressemblait la maison du Parti de Bonanjo du 27 au 30 Juin 2009, d’où la plus part les hôtesses recrutées pour la circonstance, ont littéralement confondu l’objet de leur présence sur ces lieux en abandonnant leur job pour se retrouver dans le jardin et aux bancs public de ce site. C’est ainsi que plusieurs d’entre elles se sont laissées aller dans les bras de ces expatriés pour le seul nom du mariage.
Approché par le reporter de lecamerounaisinfo.com, Marie Jeanne, l’une des hôtesses confie que « …Je suis arrivée dans ce métier par hasard parce que je n’ai pas vu mieux. Nous ne nous comportons pas toutes comme ça. C’est vrai, ça nous déshonore mais comprenez que dans tous les milieux il y a toujours les brebis galeuses et ce n’est que normal… ». Telle était sa désolation au moment où certaines de ses collègues ont été découvertes dans les toilettes toutes nues dans les bras « des hommes de leurs rêves » pour une partie de plaisir. Et avant d’ajouter que « On a beaucoup plus la chance de rencontrer sur notre chemin, les hommes qui viennent s’aventurier tout simplement mais se cachent sous le « manteau » de mariage. A ce niveau, il suffit de ne pas être légère pour vite démasquer ce genre d’hommes ».
Réactions :
Falsoni ENUIO (Président de la WAKO)
"Le niveau des jeux n’est pas terrible, ils (NDLR, les athlètes) sont comme les amateurs, ils sont débutants et sont excités dans le ring. Ils
font beaucoup de bagarres, pas de jolies techniques, ils doivent s’améliorer. Ces compétitions servent à acquérir de l’expérience et après sa deviendra plus intéressant au niveau international et c’est pour la première fois qu’on organise ce championnat d’Afrique de Kick-Boxing. Mais, ce qui est sur avec de bons entraîneurs l’Afrique pourra faire mal parce qu’elle a de la matière".
Emmanuel ESSISSIMA (Pdt de la FECAKICK-BOXING et Pdt de la C.A. de Kick-Boxing)
"Notre bilan est positif et nous sommes fier de notre rang. En plus, nous avons deux bilans. D’abord un bilan politique dans la mesure qu’il y a eu d’abord la tenue de l’assemblée générale élective de la Confédération
Africaine de Kick-Boxing où deux camerounais ont été portés a la tête du bureau exécutif à savoir, le président général que je suis et Jean ATANGANA le secrétaire général de la dite structure. Et en suite un bilan sportif qui est mitigé même s’il est vrai que nous nous attendions à la suprématie des pays magrébins, mais le Cameroun a essayé de se comporter honorablement en remportant 7 médailles en Or, en plus de cela, nous avons d’autres médailles qui nous ont été attribuées sans combattre. Au niveau de la compétition nous avons reçu 4 médailles en Or sur deux catégories de combats".
Par Etienne Ndjeck