mercredi 27 mai 2009
De quoi sera-t-il question lors du stage des Lions Indomptables qui démarre aujourd’hui à Bruxelles en Belgique ?
Il est question pour le staff et tous les joueurs de préparer le match du 7 mai prochain contre le Maroc. Pour commencer, nous allons accueillir les joueurs dès aujourd’hui pour le début effectif du stage. Il reviendra au coach principal de définir le chronogramme et le rôle de chacun lors de ce stage. Dès aujourd’hui, nous allons tous travailler pour éviter de perdre le match contre le Maroc.
Est-ce que tous les joueurs convoqués seront présents à ce stage ?
Pour le moment, aucun joueur n’a signifié son absence, ce qui nous laisse penser que tout le monde sera présent, surtout que tous les joueurs savent que c’est un regroupement important qui est déterminant pour notre qualification en vue de la coupe du monde 2010. Nous ne souhaitons même pas qu’il y ait des absences dans tout l’effectif qui a été convoqué.
Qu’est-ce qui justifie qu’Otto Pfister ait choisi de répartir les tâches à chacun de vous ?
Il revient au coach principal de donner un rôle à chacun de nous afin que les énergies ne soient pas dispersées. Il est quand même à noter que la répartition qu’a faite Otto Pfister n’est qu’administrative et c’est sur le terrain que les vraies tâches sont définies. Il va s’agir pour le coach d’assigner chacun d’entre nous à des fonctions techniques.
Cette répartition ne vous pose-t-elle pas de problème ?
De prime abord, cette répartition ne pose aucun problème à personne d’entre nous. Si je suis chargé de la discipline, je ne vois pas en quoi c’est une insulte à ma personne dans la mesure où il n’y a aucun problème à assurer la discipline dans une équipe. Que Michel Kaham s’occupe du matériel, cela ne devrait non plus poser problème. Par contre, ce que je trouve incompréhensible, c’est que Martin Ndtoungou s’occupe des médicaments. Martin Ndtoungou Mpilé est un entraîneur de football et je ne me souviens pas avoir appris qu’il a suivi des études de médecine. Je crois qu’il faut mettre de la clarté dans certains rôles pour que chacun serve vraiment à cette équipe.
Qui va le faire ?
Je crois qu’il revient aux autorités de tirer les choses au clair. Pour que nous soyons là, il a fallu une concertation entre le chef du gouvernement et le ministère des Sports. Je ne comprends donc pas qu’aujourd’hui qu’Otto Pfister ne veuille pas comprendre que les choses ont évolué. Il faut que les mêmes autorités fassent comprendre à Otto Pfister que si nous sommes là, c’est aussi pour proposer.
Propos recueillis par Atéba Biwolé(lejour)