samedi 13 décembre 2008
Le jeune Gregory Omam Biyik est un footballeur qui combine études et sport. Cet espoir au patronyme célèbre, est encore en formation et rêve, comme d’autres avant lui, de maillot vert, rouge et jaune...
Bonjour je m’appelle Gregory Omam Biyik, j’ai 18 ans et je suis en sports études à Verneuil, en région parisienne. Je joue milieu défensif et stoppeur à Villejuif, où les 18 ans sont en Excellence et les seniors en Promotion d’Honneur (PH) : je joue avec les deux équipes. On me surclasse parce que j’ai le niveau et parce que c’est ma dernière année en 18 ans. Il faut donc que je m’habitue à évoluer avec les séniors
Lieu et date de naissance ?
Je suis né le 20 février 1990 à Yaoundé, au Cameroun.
Ton surnom ?
On m’appelle Omam comme mon père qui était footballeur pour le Cameroun. Je me souviens qu’il a joué à Marseille en France, puis en Italie et au Mexique.
Comment es-tu entré en Sports Etudes ?
J’ai fait des tests, mais ce n’est pas accessible à tout le monde. Ils peuvent te prendre si tu es bon joueur, mais il faut payer, ça coûte assez cher.
Parles-nous de ta vie en France...
Je vis avec ma mère et ma grand-mère. Ce sont les deux femmes les plus importantes de ma vie, qui m’encouragent dans ce que je veux faire. Elles trouvent que mes études sont plus importantes que le football, même si elles savent que je veux vraiment jouer au foot plus tard.
Durant les vacances, je m’entraine trois fois par semaine avec Villejuif. En fait, en temps normal, je m’entraine la semaine à Verneuil, puis je rentre en famille le weekend dès vendredi, où je m’entraine avec le club de Villejuif en soirée.
Tu joues aussi avec des footballeurs plus âgés ?
Cet été, j’ai parfois joué avec des anciens joueurs camerounais. La première fois c’était difficile, mais je me suis habitué. En centre de formation, les autres ont le même gabarit que moi, mais les anciens sont plus grands, plus physiques, et le jeu va plus vite ! Au début, j’avais un peu peur mais depuis, j’ai appris à encaisser les coups, j’y vais beaucoup plus franchement. Ceux que je connais font un peu attention lors des contacts, mais les autres non, ils jouent leur jeu.
Quelle(s) équipe(s) supportais tu quand tu étais petit et pourquoi ?
J’ai toujours été pour le PSG, mais maintenant je suis pour Manchester United. J’aime le PSG parce que c’est là-bas où j’ai découvert le football. Mon premier stage, c’était la première fois que je voyais de vrais joueurs s’entrainer.
Tes forces ?
Je suis rapide, technique et assez physique. Je suis droitier mais j’utilise aussi le gauche quand il le faut. Je pense avoir un bon jeu de tête, mais qui n’est pas parfait. A améliorer.
Tes faiblesses ?
Je n’accepte pas souvent les critiques même si c’est pour m’améliorer. C’est avec un peu de recul que je vois plus tard leur importance.
Meilleurs moments depuis que tu joues ?
Un stage au Réal Madrid durant un mois, en Espagne. J’ai aimé la structure, c’est un grand club, on côtoyait souvent les professionnels.
Pires moments de ta jeune carrière ?
A Dublin, on était en stage avec le sport - études ; On a joué contre une sélection universitaire qu’on a perdu. Cette défaite ne m’a pas plu du tout. Plus jeune j’ai même pleuré après une défaite !
Meilleur conseil reçu ?
Récemment, on m’a dit d’être courageux et d’avoir la motivation dans ce que je fais.
Dis-nous quelque chose qu’on ne sait pas sur toi ?
J’ai deux membres de ma famille qui ont joué au football à un haut niveau : c’est mon père, François Omam Biyik, et mon oncle, André Kana Biyik. J’aimerais bien faire une carrière comme la leur.
Si tu n’étais pas footballeur...
J’aurais continué mes études ! D’ailleurs je suis en Terminale STG en ce moment. J’allie les études et le sport.
Décris-toi en cinq mots ?
Discret, j’aime profiter de la vie et je ne me prends pas la tête. C’est l’essentiel !
Où seras-tu dans cinq ans ?
J’aimerais être à ce moment là un grand joueur, et surtout porter le maillot du Cameroun.
Un dernier mot ?
Je voudrais devenir un grand joueur comme mon père et mon oncle, et si l’occasion se présente, je la saisirais, je ferais tout pour atteindre mes objectifs.
Par Jean-Pierre ESSO (Okabol)