lundi 4 septembre 2017
Deux grands spectacles humoristiques donnés dans le chef-lieu de la région du Nord la semaine dernière.
Un moment inédit. C’est non sans une certaine curiosité que beaucoup de spectateurs présents dans un grand hôtel de Garoua vendredi dernier, ont afflué pour découvrir en live ces vedettes qu’elles ne voient généralement que sur petit écran. Markus et son irrésistible ton à la coloration « pirement » bassa, et Nana Ardo le petit prodige révélé par le Castel Comedy Live de Donell Jacksman, étaient les vedettes d’un show d’humour. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que les spectateurs n’ont pas regretté le déplacement. Entre quelques sketchs bien connus de leurs répertoires et quelques inédits développés spécialement pour la circonstance, les fans se sont régalés, au point de ne plus pouvoir tenir leurs côtes. De l’humour mais aussi de la satire, exprimés avec finesse et parodie, pour ponctuer de belle manière une semaine où Garoua aura beaucoup ri.
Car un peu avant, c’est Kaiser Show et le premier tome de sa « Nuit des imitateurs » qui électrisait la capitale régionale du Nord. Durant quatre heures d’horloge, Kaiser et sa joyeuse bande ont maintenu leur public dans l’hilarité, à la faveur de la 22e édition de la « Nuit des imitateurs ». Pour l’occasion, la salle des fêtes et de la culture de la communauté urbaine de Garoua a presque fait le plein d’adeptes, venus nombreux et enthousiastes. En levée de rideau, le public a eu droit aux prestations, tour à tour, des humoristes Ntoufinga, Antonio, puis Hoga. Là aussi, les grands classiques des parodies n’ont pas manqué. En clou du spectacle, place au maître, Kaiser Show. Le public exulte dès l’annonce de sa montée sur scène. Il est accueilli par une salve d’applaudissements. Comme d’habitude, ses imitations du président de la République ou du ministre de la Communication font recette à en juger par les éclats de rire. Mais l’humoriste saisit aussi l’opportunité de ces prestations pour passer une série de messages sur la paix et le vivre-ensemble .
Par Eric ELOUGA(CT)