mardi 12 septembre 2017
La 8e édition, lancée le 6 septembre dernier à Yaoundé, s’achève ce samedi.
Conservation et mise en valeur de l’identité culturelle avec pour ambition de promouvoir la culture. C’est le principal objectif du comité d’organisation du festival Me-mi-ke. En effet, depuis le 6 septembre dernier à l’esplanade du Musée national à Yaoundé, la culture du Noun (région de l’Ouest) en particulier et du Cameroun en général est au centre de multiples activités culturelles et traditionnelles. Des expositions : objets d’art vêtements traditionnels, colis et bijoux dans une vingtaine de stands, animés au rythme des tams-tams et balafons.
Lancé par Pascal Serge Oumarou Nguiaro, délégué régional des Arts et de la Culture pour le Centre, représentant le ministre des Arts et de la Culture Narcisse Mouelle Kombi, l’événement célébré sous le thème : « Diversité culturelle et cohésion sociale », a connu la présence d’Aminatou Ahidjo, marraine de l’événement. Plusieurs autorités traditionnelles et de nombreux invités ont répondu présent a cette rencontre culturelle organisée par Mariama Mamboune Njoya, promotrice du Me-mi-ke. Au cours de l’ouverture, plusieurs groupes de danse traditionnelle du Cameroun ont égayé les centaines d’invités et curieux de la ville de Yaoundé. Le festival Me-mi-ke met en valeur la culture du Cameroun, à travers ses nombreuses activités parmi lesquelles « La nuit de la tabaski ».
Rendu à sa 8e édition cette année, le festival Me-mi-ke est entièrement placé sous le prisme de la diversité culturelle camerounaise. « Cette diversité qui fait du Cameroun une Afrique en miniature où l’intégration nationale et le vivre-ensemble se présentent comme des leviers du développement durable dans la paix », a précisé Mariama Mamboune Njoya. Ce festival, verra son terme samedi par une soirée de gala.
Par Pierre Bernard KOAGNE(CT)