mercredi 18 novembre 2015
Malgré le match nul, la victoire enregistrée à Niamey permet à Stéphane Mbia et ses coéquipiers de se qualifier pour la dernière étape des éliminatoires.
Eric Maxim Choupo-Moting aura tout essayé pour trouver le fond des filets du gardien de buts du Mena du Niger, Daouda Kassaly. En vain ! L’ancien goalkeeper de Coton Sport de Garoua aura été, à chaque fois, impérial. Au Stade Amadou Ahidjo, le Nigérien est loin d’être en terre inconnue. Ses nombreux ballons déviés en touche et transformés en coup de pied de coin n’auront rien donné. Pour la grande désolation du public camerounais, qui s’est déplacé hier après-midi pour assister au match retour entre le Cameroun et le Niger, comptant pour le 2ème tour de qualifications zone Afrique de la Coupe du monde Russie 2018. Les deux équipes se sont séparées sur le score de parité de 0-0. Tout aussi malheureux, Moussa Maazou, l’attaquant du Mena du Niger.
Grâce à ses nombreuses accélérations, il aura donné du fils à retordre à la défense camerounaise. Aurélien Chedjou, Nicolas Nkoulou et aussi le capitaine Stéphane Mbia en ont souffert. Même si c’était à chaque fois sans danger. Les remplacements, tous effectués au cours de la deuxième mi-temps, ne changeront pas la physionomie de la rencontre. Les remontées de Benjamin Moukandjo par exemple n’apporteront rien au public, qui attendait désespérément l’ouverture du score. Toutefois, le Mena a fait meilleure figure hier après-midi à Yaoundé. « A Niamey, on a été un peu déconcentré vers la fin de la première mi-temps. Une erreur de la défense. En dix minutes, on a perdu la rencontre. Notre inexpérience a fait la différence. Mentalement, nous étions prêts pour ne pas être ridicules. Nous pensions pouvoir rivaliser avec le Cameroun. Il ne fallait pas commettre les erreurs du match aller », reconnaît Cheik Omar, le coach adjoint du Mena du Niger.
Ainsi, grâce à sa victoire au match aller (0-3), le Cameroun poursuit la phase de qualification à la Coupe du monde Russie 2018. Dans un contexte particulier, puisque le staff technique devant assurer l’intérim devait être évalué sur l’ensemble des deux matches. L’essentiel est sauf ! Alexandre Belinga et Bonaventure Djonkep attendent de connaître le sort qui leur sera réservé dans les prochains jours, voire semaines. Comme le Cameroun, les dix-neuf autres qualifiés à l’issue de ce deuxième tour sont répartis dans cinq groupes de quatre équipes, pour un troisième tour, avec six matches à disputer pour chaque participant. A l’issue de ce mini-championnat, l’équipe classée première dans chaque groupe validera son billet pour la Coupe du monde 2018 en Russie.
Par Priscille G. Moadougou (Mutations)