jeudi 19 février 2015
L’ancien international camerounais annonce qu’il va attaquer la Commission électorale de la Fécafoot, qui l’a officiellement exclu de l’élection du 25 février prochain.
« Le combat continu ! ». Joseph Antoine Bell est déterminé à aller jusqu’au bout de l’élection du futur président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), prévue le 25 février prochain. Officiellement classé non-partant par le Secrétariat technique auprès de la Commission électorale de l’instance qui a rendu public mardi, la liste définitive des candidats éligibles à ce scrutin (Tombi à Roko et Robert Atah), l’ancien international camerounais est loin d’avoir jeté les armes. « Joseph Antoine Bell a-t-il déjà abandonné un jour ? Qui se souvient d’un match au cours duquel je suis sorti avant la fin ? », se demande-t-il.
Le meilleur gardien africain du siècle est convaincu que sa candidature demeure dans la course à la succession d’Iya Mohammed, au grand dam du Comité de normalisation. Et s’il n’a pas tenté de compléter son dossier contrairement aux autres candidats recalés, Joseph Antoine Bell pense surtout que cela n’était plus nécessaire. La Fifa reconnaissant déjà sa candidature. « La normalisation a toujours prétendu que sa hiérarchie directe était la Fifa. Or si la Fifa a déjà reconnu ma candidature, pour quelle raison devrais-je compléter mon dossier auprès de la Commission électorale ? », s’interroge-t-il encore. Pour lui, « tout le monde devrait s’inspirer de la lettre de la Fifa (signée de Jérôme Valcke le 29 novembre 2014, Ndlr.). La Fifa a écrit dans cette décision-là que l’élection ne sera rouverte qu’à cinq candidats. La Fifa n’a pas parlé de 5 candidats et non de cinq candidatures comme monsieur (Joseph, Ndlr.) Owona se plaisait à dire ».
Le calme avant la tempête ?
Pourtant, parlant de ces cinq candidats reconnus par la Fifa, des sources à la Fécafoot avaient évoqué à l’époque la possibilité d’une erreur de l’instance mondiale. Ce que « Jojo » n’encaisse pas. « C’est écrit dit-il, donc c’est un document qu’on peut sortir à tout moment. Il ne peut pas s’agir d’une erreur de la part de la Fifa. Sinon, comment comprendre que la normalisation n’a pas saisi cette dernière afin que celle-ci corrige son erreur ? Il me semble que la Fifa n’a pas envoyé une seconde lettre mentionnant qu’elle s’était trompée ». Joseph Antoine Bell entend d’ailleurs poursuivre en justice le Comité de normalisation qui aurait fait mention de ce que son dossier de candidature ne comportait pas de casier judiciaire. « Ce n’est pas un document qu’on vous refuse, crie-t-il. Je le dis clairement : ils ont menti et je vais les poursuivre. Ils ont reçu mon bulletin N°3, ils l’ont, ils ont déchargé. Me. Memong a écrit, et je l’ai avec moi ». A première vue, c’est le calme avant la tempête.
Par Arthur Wandji