dimanche 8 juillet 2018
Un ouvrage collectif sur les lois de finance au Cameroun a été présenté au public le 27 juin dernier à Yaoundé, en présence de nombreux universitaires.
« Lois sur les établissements et les entreprises publics au Cameroun. Innovations et reculades ». L’ouvrage collectif de 196 pages paru aux éditions Afrédit le 20 juin 2018 se veut critique.
Le rôle des institutions de contrôle dans la surveillance de la fortune publique et la place des entreprises publiques dans la croissance économique constituent, entre autres, les centres d’intérêt de cette publication.
Sous la direction des professeurs Viviane Ondoua Biwole et Jean Claude Tcheuwa, le groupe d’universitaires pose le regard pluriel que les universitaires portent sur les lois de juillet 2017, portant statut des établissements et entreprises publics au Cameroun.
Rédigé par dix auteurs spécialisés en la matière, l’ouvrage de huit chapitres se résume dans « l’expression d’une conviction, celle de disposer d’entreprises et des établissements performants contribuant à la croissance économique du Cameroun ».
La cérémonie de dédicace très courue s’est déroulée le 27 juin dernier à l’amphithéâtre de l’Ecole nationale d’Administration et de magistrature (Enam), en présence de nombreux chefs d’entreprises, d’experts économiques, d’universitaires, et d’étudiants.
Le public a eu droit à un échange avec les différents intervenants. Les deux coordonnateurs de l’ouvrage, le directeur des Editions Afrédit, Arthur Pango, et le directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo, ont ainsi su répondre aux préoccupations d’un public qui a marqué un fort intérêt sur la question de gouvernance et celle de la décentralisation relatives aux lois de 2017.
Pour les auteurs, certaines dispositions de cet ouvrages peuvent être considérées comme des « chainons manquants », tandis que d’autres renvoient à de véritables enjeux et défis.
Le DG de la CNPS qui a servi au public une note de lecture de l’ouvrage, a salué « le grand courage académique et exemplaire » des dix auteurs qui ont participé à la rédaction.
Par Jean Apocalypse BEBDIKA