mercredi 1er juin 2011
« Un malheur ne vient jamais seul », dit l’adage. Au moment où le Cameroun vient de subir la foudre de l’Union cycliste international à cause des nombreux manquements qui ont émaillé le Tour cycliste 2011, c’est le directeur technique national qui claque la porte à la fédération camerounaise de cyclisme (fécacyclisme). « J’ai décidé de me retirer pour manifester mon mécontentement pour ce qui est de la gestion de la fécacyclisme. Je ne peux pas continuer à travailler dans ces conditions, car je suis un homme et j’ai des besoins. Il n’est pas normal que ce soit ma femme qui travaille pour faire vivre mon foyer », a expliqué Jean Philippe Duracka. Le technicien qui dit avoir sorti plusieurs fois l’argent de ses poches pour permettre aux coureurs camerounais de travailler sans jamais avoir été remboursé, réclame trois mois de salaires et des frais de fonctionnement impayés. Jean Philippe Duracka reproche à la fécacyclisme cette absence de travail à la base. En tant que dtn il ne connaît pas les entraîneurs régionaux parce que « chaque fois que je demande à aller travailler en région, on me fait savoir que le budget n’est pas disponible. Tout ce qui importe c’est la gestion du Grand prix Chantal Biya et le Tour du Cameroun », tempête-t-il. Il y a donc le feu dans la maison et on attend que le ministère des Sports et de l’Education physique, comme toujours, vienne jouer les sapeurs pompiers.
source : Le Messager