lundi 28 août 2017
Lors d’un point de presse au stade Ahmadou Ahidjo vendredi dernier, le Minsep a évoqué les implications de la création d’un Comité de normalisation.
Le ton ferme, l’air grave mais posé, le ministre des Sports et de l’Education physique, Bidoung Mkpatt a fait le point. Vendredi 25 août dernier, il était face à la presse au cours d’une communication encadrée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary. L’actualité du football camerounais dans sa globalité, est suspendue à la création, à la Fédération camerounaise de football, d’un Comité de normalisation, le deuxième, par la Fédération internationale de football association. Cette décision a suscité des interrogations au regard des rencontres des Lions contre le Nigeria, mais davantage de la préparation de la CAN 2019 par le Cameroun, le Minsep rassure.
Sur la Fecafoot et le Comité de normalisation
Un Comité de normalisation n’est pas synonyme de suspension des activités de la Fecafoot. Il s’agit davantage de la remise en cause de l’élection du Comité exécutif. En tant qu’institution, la Fecafoot continue à être animée. Pour preuve, la préparation des matchs contre le Nigeria en aller et retour comptant pour les qualifications au Mondial Russie 2018 se poursuit sans problème. Le Minsep voulait le faire comprendre : le Cameroun soutient la FIFA et la CAF qui oeuvrent à la promotion du football. En plus, « le gouvernement est dans le même état d’esprit à savoir coopérer pleinement à la mise en oeuvre harmonieuse de ce processus. Il est en effet temps que la sérénité revienne dans la famille du football, de tourner le dos aux péripéties judiciaires interminables, aux jouxtes oratoires », propos empruntés au Minsep. Il a assuré la FIFA et la CAF de son entière disponibilité à travailler avec elles, de façon constructive, au retour au calme. Sport, convivialité, complémentarité et fraternité sont espérés dès maintenant.
Sur les chantiers de la CAN 2019
Préparer et organiser la 32e édition de la coupe d’Afrique des nations, Cameroun 2019, est primordial. « Le Cameroun continue à préparer sereinement cette compétition. C’est le gouvernement qui est responsable de la construction des infrastructures », morceaux choisis. L’Etat, d’après le Minsep, a lancé un programme de construction et de réhabilitation desdites infrastructures conformément aux exigences du cahier de charges de la CAF. Des travaux « évalués à plusieurs centaines de milliards de francs CFA », dixit le Minsep. La livraison de tous ces chantiers est prévue au plus tard en décembre 2018. En attendant la mission d’inspection de la CAF, un Comité d’organisation de cette compétition existe de même qu’un Comité local avec des membres désignés en accord avec la CAF. Des instances qui sont à l’oeuvre et travaillent « d’arrache-pied ». A ce jour, « ces préparatifs ont connu des avancées notables au niveau du dispositif organisationnel et au niveau du processus de mise en place de toutes les infrastructures requises par le cahier de charges de la CAF », rassure Bidoung Mkpatt. Après leur contractualisation, la quasi-totalité des entreprises sont déjà sur les différents sites (Bafoussam, Douala, Garoua, Limbé et Yaoundé).
Par Angèle BEPEDE(CT)