vendredi 19 septembre 2014
Candidats à l’organisation de la CAN 2019 ou de celle de 2021, l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Zambie vont passer ce vendredi un dernier oral devant la Commission permanente de la CAF. L’occasion pour les prétendants de définitivement convaincre de la solidité de leurs dossiers respectifs.
La pression monte... Alors que les noms des pays hôtes des CAN 2019 et 2021 seront connus samedi en fin d’après-midi depuis Addis-Abeba, où la Confédération africaine de football tient son assemblée, les pays candidats vont passer une dernière épreuve ce vendredi. Toujours en lice après les dépôts de dossiers, entretiens et visites des sites, l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée et la Zambie vont avoir une dernière occasion de faire pencher la balance dans leur camp. Les membres des Comités d’organisation de chaque pays vont avoir droit à un grand oral, qui devrait durer une demi-heure, devant la Commission permanente de la CAF.
Guinée ou Zambie, un choix inédit
Cinq pays aux caractéristiques bien différentes, avec notamment la Guinée et la Zambie, qui n’ont jamais accueilli une Coupe d’Afrique des nations sur leurs terres. Le fait que la grand-messe du football continental n’a jamais fait escale dans un de ces deux pays pourrait se révéler être un petit avantage. C’est notamment ce sur quoi mise la Guinée, qui compte sur "l’engouement populaire" et la mise en avant des Guinéens au cœur du projet, comme l’a expliqué à Afrik-Foot, Léonard Dubreuil, manager général de la société INSYS International en charge de la candidature guinéenne.
"Les inspecteurs ont apprécié cet engouement populaire, notamment chez les jeunes, le fait que la population porte haut et fort les couleurs de la Guinée 2019-21", fait-il remarquer, avant de souligner au sujet des infrastructures qu’il faudrait remettre au niveau : "Il faut être humble, reconnaître qu’on part de loin. On a des faiblesses, mais les quatre autres concurrents en ont aussi."
L’Algérie annonce de "sérieux atouts", le Cameroun en force
Des faiblesses balayées d’un revers de main par Mohamed Tahmi, ministre des Sports algérien. Le dirigeant a fait le déplacement pour appuyer la candidature de son pays durant l’oral face aux membres de la CAF et estime que le pays des Fennecs possède de "sérieux atouts". "En plus des nouveaux grands projets qui ont été lancés, ou relancés dernièrement, et qui seront livrés d’ici à 2016, nous avons procédé à la restauration de plusieurs complexes sportifs. Avec tout cela, l’Algérie peut abriter n’importe quel événement sportif, quelle que soit son importance", clame-t-il.
Même son de cloche pour la Côte d’Ivoire, qui verra également le ministre des Sports Alain Lobognon venir soutenir la candidature de son pays. Le Cameroun et la Zambie ne sont pas en reste, les premiers cités étant arrivés dans la capitale éthiopienne forts d’une délégation de 20 officiels, dont Joseph Owona, président du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise et Adoum Garoua, ministre des Sports. Seule fausse note : l’absence des figures emblématiques du football camerounais comme Roger Milla, Bell Joseph Antoine ou encore Samuel Eto’o.
Les cinq finalistes vont désormais passer sur le grill et défendre leurs projets respectifs comprenant infrastructures hôtelières, sanitaires, touristiques, mais surtout sportives. Ce n’est qu’après ces oraux que les membres de l’instance procéderont au vote final dont le verdict sera révélé ce samedi..