lundi 12 avril 2010
Les malfrats ont aussi emporté plus de 700 000 F et deux téléphones portables mercredi d’un domicile à Ahala I.
Deux individus ont braqué un domicile au lieu dit « Zamden », à Ahala I, et violé une fille de 12 ans, avant d’emporter plus de 700 000 F et deux téléphones portables. Le coup est survenu en l’absence du chef de famille, infirmier à son poste dans un hôpital de la place au moment de l’agression. « Ma femme m’a appelé vers 21h 30 pour me dire que c’est mauvais à la maison. J’ai d’abord cru qu’elle faisait allusion à la grand-mère malade. C’est alors qu’elle m’apprend que les bandits sont passés, ont ramassé tout notre argent et ont violé notre petite fille », raconte Daniel O.M., la voix brisée d’émotion.
Il rapporte qu’un premier braqueur cagoulé et armé d’un pistolet a fait irruption dans la maison vers 20h. « Ma femme sortait de la chambre de la grand-mère lorsqu’il est entré. Il l’a entraînée vers le salon où il a fait coucher tout le monde au sol. Mon fils a même tenté de lever la tête. Le second malfrat arrivé avec une machette lui a assené deux coups avec le plat de la machette au dos », ajoute-t-il. Puis, les malfrats entraînent la mère de famille dans la chambre et lui demandent de l’argent. Elle tente en vain de leur expliquer qu’il n’y a rien. Les bourreaux, qui ont haussé le volume de la télé, menacent de tuer tout le monde. La dame leur remet plus de 100 000 F, destinée à la ration et des cotisations des membres de sa tontine. Mais les braqueurs qui disent être bien renseignés, en veulent plus. « Ils ont commencé à mettre la chambre sens dessus-dessous, au point de dénicher ma cachette. Et ils ont vraiment tout pris. Mon argent, celui que des gens m’avaient donné à garder, près de 600 000F en tout », déplore Daniel O.M.
Les malfaiteurs ne s’arrêtent pas là. L’un d’eux saisit la fillette et l’emmène dans une autre chambre. Ses cris ne tardent pas à retentir. Elle recevra des coups de crosse sur la tête. Selon Noé Messi Bondi, chef de bloc, il s’agit du quatrième braquage perpétré avec le même mode opératoire dans ce quartier ces derniers mois. « Il y a moins d’un mois, des braqueurs ont emporté de l’argent et violé trois jeunes filles chez une femme ici. De même, mon voisin vendeur de poisson a subi près de trois agressions. Je ne parle pas des petits coups de vols perpétrés çà et là. Nous voulons mettre sur pied un comité de vigilance, mais ça coince », révèle Noé Messi Bondi.
Source : Cameroon Tribune