jeudi 14 mai 2009
Le feu est parti d’une cuve de refroidissement qui subissait des travaux de réfection.
La mobilisation des forces de sécurité contrastait avec les assurances que les responsables de l’hôtel Hilton s’évertuaient à donner.
« Ce n’est rien. Il n’y a rien qui puisse faire l’objet d’un article de presse », lance un employé. Pourtant, il y a bien eu incendie au 11ème étage de l’hôtel Hilton au cours de la matinée d’hier 13 mai 2009.
L’établissement a été investi par la police et la gendarmerie. Le commissaire central N°1 est arrivé avec des policiers. D’autres policiers du commissariat de sécurité publique du 1er arrondissement sont également là. On a fait appel au Groupement mobile d’intervention, équipés de casques. La direction régionale de la police judiciaire du Centre a envoyé un commissaire. Des gendarmes sont venus du quartier du lac. Le tableau est définitivement planté par les sapeurs pompiers, arrivés dans deux camions citernes et un pick-up.
De sources policières, le feu s’est déclaré vers 9h 25. Un soudeur effectuait des travaux de réfection sur l’une des cuves de refroidissement situées sur une plate forme au 11ème étage. Le feu s’est déclaré suite à une masse survenue sur le circuit électrique. Personne ne se doutait encore de rien lorsque les flammes ont été aperçues de l’extérieur par des travailleurs qui désherbaient en face de la façade arrière de l’hôtel. « Nous avons ressenti une chaleur inhabituelle. Constatant le feu, nous avons alerté les vigiles de l’hôtel. Mais ceux-ci ne nous ont pris au sérieux. Alors, nous avons utilisé nos machettes pour faire du vacarme », explique une des travailleuses.
Un sapeur pompier qui passait par là informe son quartier général. Une équipe est immédiatement dépêchée sur le terrain à partir du détachement qui s’entrainait à la base aérienne à Mvan, en prélude au défilé du 20 mai prochain. « Le feu était considérable lorsque nous sommes arrivés. Dans un premier temps, nous avons utilisé des extincteurs pour lutter contre les flammes qui résistaient toujours. Alors, nos avons branché des tuyaux aux robinets pour anéantir l’incendie, qui a été finalement circonscrit à la cuve », explique un pompier.
Des indiscrétions soutiennent qu’il n’y a eu aucun dégât humain ; le soudeur qui travailleur s’en étant sorti sain et sauf. La cuve a été cependant partiellement endommagée. Un représentant du procureur de la République est arrivé un peu plus tard.
par Assongmo Necdem(Le jour)