dimanche 16 juin 2013
Si pour Madame Odile Ngaska, le débarquement et la perte de contrôle des pouvoirs à la tête de la SOCAM se passent de façon subtile pour ne pas heurter la horde tribale pour Kabelok Aaron, l’ancien Directeur Général, les choses se sont passées brutalement.
Depuis quelques mois, l’on sentait que le climat n’était pas bon au sein des organes dirigeants de la SOCAM. Selon nos sources tout est parti de la répartition de Novembre 2012. Il avait été constaté qu’une horde de hooligans fidèles à la PCA et au DG avaient eu les faveurs des deux « puissantes personnalités propriétaires » de la SOCAM. Ces derniers n’avaient même pas craint le courroux de certains administrateurs, au cours de cette répartition. Par exemple, Tamwo Isidore, producteur de nombreuses célébrités tels que Sam Fan Thomas, Djéné Djento, feu Jean Paul Mondo et autres, avait été gratifié d’environ 325 000 FCFA. Moussa Haïssam, producteur de Ben, Lapiro, Dina Bell, Hilarion Nguema, avait perçu moins de 800 000 FCFA, Romeo Dika à travers DRI PRODUCTION, producteur Sala Bekono, Romeo Dika, Dieu Ngolfe, Salle John, Monique Seka, Claudia Dikosso, Pablo Ekambi ..., était à moins de 600 000 FCFA, Sergeo Polo avait été gratifié de moins de 500 000 FCFA, JPS PRODUCTION qui au mois de mars 2012 avait perçu plus de 2 500 000 FCFA s’est retrouvé avec moins de 1 200 000 FCFA, Ekambi Brillant malgré son catalogue immense avait perçu moins de 500 000 FCFA, il a fallu l’intervention de Romeo Dika, Moussa Haïssam et Jackson Patengue pour que 500 000 FCFA lui soit ajoutés.
Après plusieurs tentatives de certains administrateurs d’en savoir un peu plus sur les recettes de dépenses mais surtout du montant réel mis en répartition, l’ex DG et la PCA vont plutôt monter des plan pour neutraliser ceux des administrateurs trop regardent. Alors que la PCA et son DG annonce à tout rompre que la SOCAM vient d’effectuer une répartition historique de 230 000 000 de FCFA, les administrateurs Moussa Haïssam , Romeo Dika et Messi Ambroise, après avoir fouiner constateront que seulement environ 89 000 000 de FCFA auraient effectivement été mis à la disposition des artistes, raison pour laquelle les nombreux ayants droits qui avaient été en joie lors de la répartition de mars 2013 au cour de laquelle les montants annoncés avaient en réalité été payés, grognaient de nervosité.
Des assises sont convoquées à N’Toungou Hôtel et Azur, par Moussa Haïssam, Messi Ambroise, Romeo Dika, Djéné Djento et autres pour entendre la PCA et son DG, Au cours de celle-ci, Romeo Dika montrera son intransigeance à voir clair dans la gestion. Le DG, maître d’œuvre des coups fourrés, conseillera à la PCA de se séparer ces administrateurs. Un stratagème sera rapidement mis en place pour les intéresser, malheureusement, une fois de plus Romeo DIKA fera échouer l’opération en refusant d’entrer en possession de la somme de trois millions de francs. C’est ainsi qu’il signera son arrêt de mort qui sera concrétisé par sa démission radiation au cours du Conseil d’administration du 15 février 2013 à Kribi. (D’ailleurs à ce sujet, il est important que la tutelle de la CPMC présents à ce Conseil éclaire l’opinion sur ce qui s’est réellement passé). L’emmerdeur mis hors de la maison, la PCA et son DG appuyés par des administrateurs et partisans n’hésiteront pas à croquer tranquillement les recettes directes perçues par les agents de la SOCAM, convaincus de leur toute puissance, du 25 janvier au 25 avril 2013, ils veilleront à faire disparaître la faramineuse somme de 105 000 000 de FCFA provenant du partage entre la CPMC et les quatre organismes de gestion des droits d’auteur au Cameroun.
Certains artistes s’évertueront à attirer l’attention de la tutelle et des artistes à travers des sorties médiatiques, rien n’y fera, une milice Eton de la PCA sera chargée de découper à la machette toute personne n’acceptant pas de se soumettre, il faudra à Ledoux Marcelin, plus de talent que le Jamaïcain Usain Bolt pour échapper aux coups de machettes de Petit Matelas, envoyé spécial de la PCA ; Kabelok et sa complice feront régner la terreur. C’est l’arrivée de Raymond Tchengang au Cameroun le 30 avril 2013, et la procédure judiciaire engagée qui va accélérer les divisions au sein du Conseil d’administration.
A la suite des auditions de Jackson Patengue, Roméo Dika, Madame Irène Gwenang Directeur des Affaires Juridiques au Ministère des arts et de la Culture, Aba’a Oyono actuel Président de le CPMC, de Madame Mvomo Aile ex Présidente de la CPMC, Odile Ngaska, PCA SOCAM, Kabelok Aaron, Ex DG SOCAM, Atock Emmanuel, comptable à la SOCAM, les experts comptables Mfou’ou Jean Claude, commissaire aux comptes élu par l’Assemblée générale du 11 Juin 2011, Niebou Alain Aimé, expert comptable ayant participer dans la certification des faux comptes de la SOCAM, la Police judiciaire, à travers la délégation régionale du centre, va retenir Odile Ngaska, Kabelok Aaron et Madame Mvomo Elia pour une confrontation.
Selon des sources dignes de foi, les deux complices d’hier à savoir la PCA et la DG vont se donner des coups terribles, chacun voulant enfoncer l’autre. Sur la base des preuves présentées des charges importantes seront retenues contre les deux comparses. Les mauvaises langues diront qu’Odile Ngaska, qui ce jour est accompagnée par Charly Nelle, aura du mal à sortir des locaux de la Police judiciaire ou en principe, elle ne sortira que grâce à des interventions de ses protecteurs du Palais de l’Unité.
Les bouches ne se fermant pas, un proche parent de cette dernière au Parquet lui fera savoir que les carottes sont cuites pour eux et, qu’aucune intervention, à l’exception de celle du Président de la République, ne peut plus le sauver. Pour se rendre utile, sous le couvert de l’un de ses proches au protocole d’état, elle cherchera à vendre au Chef de l’Etat un projet d’organisation d’un concert de soutient à l’occasion de la fête de la Musique 2013, constatant le refus catégorique du Chef de l’Etat, elle tentera de monter un stratagème pour faire tomber son complice Kabelok Aaron, sans savoir que Charly Nelle qui la suivait partout ces derniers temps était en fait « l’espion » d’un groupe d’administrateurs ne voulant pas tomber avec eux. Ce dernier ne fermera pas sa bouche de Yaoundé à Douala, il rapportera toutes les tribulations de la PCA et du DG devant l’enquêteur de la Police judiciaire.
Ces derniers (Moussa Haïssam, Messi Ambroise, Josko, JP Etémé et ensuite Tamwo Isidore) échafauderont un plan pour débarquer les deux dirigeants gourmands. Ils commenceront par adresser à la Ministre Ama Tutu des courriers pour se désolidariser de toute implication dans la gestion de la somme querellée de 105 000 000 de FCFA reçu de la CPMC.
Par la suite, la PCA agitant son arme tribale, les administrateurs mettront en mission son frère, Eton, Etémé JP, pour porter à la tutelle un courrier pour solliciter de convoquer une session extraordinaire du Conseil d’administration. Le courrier sera transmis à la CPMC pour compétence Là-bas, l’on constatera que moins de la majorité ont signé le document, alors un plan est mis en place pour rassurer la PCA du soutien des administrateurs pour débarquer le DG. Contente de pouvoir se débarrasser de ce poids encombrant, pas très futée, elle tombera dans le piège, elle associera donc la vice PCA ce qui permettra que le quorum soit atteint.
Réunit en session extraordinaire le 5 juin 2013 à Yaoundé, c’est dans la salle que la PCA se rendra compte qu’elle sera neutralisée. Alors que les statuts confèrent à la PCA la présidence des sessions du Conseil d’administration et en cas de vacance, de démission ou d’empêchement ces prérogatives sont transmises à son adjoint. D’une incompétence notoire, imposée par les réseaux à la tête de la SOCAM, ne maîtrisant pas le sujet, vulnérable et fragilisée par ses actes de prévarication sur les biens des artistes qu’elle a puisé pour acquérir immeubles et voitures de luxe, Odile Ngaska, n’aura aucun argument pour défendre son poste.
Les administrateurs, commenceront par exiger l’élection d’un bureau de séance constitué de Charly Nelle comme Président de JP Etémé comme rapporteur, ceci en violation des statuts puisque la lecture des statuts de la SOCAM ne donnent pas cette prérogative au Conseil d’administration. Les statuts conférant au Conseil d’administration la compétence de recruter et de révoquer le DG, Sous la menace doublée de chantage de Moussa Haïssam, qui annoncera qu’il de quittera la barque au cas où les deux responsables ne sont pas débarqués. Les administrateurs régleront le cas du DG rapidement en s’appuyant sur ses propres déclarations devant le Conseil d’administration le 15 février 2013 à Kribi et de nombreuses autres actions de prévarications. Ce dernier absent, les choses ne traîneront pas malgré sa défense acharnée par son frère l’Administrateur Tony Ngon.
Au cour de vote, le représentant de la tutelle et Président de la CPMC, voulant que les choses soient claires, obligeront les administrateurs présents à voter, connaissant le degré d’hypocrisie de la PCA, Odile Ngaska, sera obligée à voter et exprimer clairement sa position en faveur du départ de son type Kabelok Aaron.
C’est après la signature des résolutions préparées bien avant qu’elle se rendra compte de la réalité du film qui se déroulait sous ses yeux.
Le tour de la PCA arrivé, les administrateurs buteront sur les statuts muets. Aucune disposition ne permettant pas que le Président du Conseil d’administration soit débarqué directement par l’instance. Alors ces derniers contourneront l’obstacle en la mettant entre parenthèse, lui retirant toute compétence de signature ou de participation à un acte de gestion. Son rôle se limitant à l’inauguration de chrysanthème, en attendant que la hiérarchie autorise que le Procureur de la République signe les mandants de dépôt dans les prochains jours. C’est ainsi que s’achève le parcours de pasto.
Le Gabonais Moussa Haïssam, Administrateur coopté, n’ayant pas encore les bénédictions de l’Assemblée générale, devient ainsi patron de la société civile camerounaise de l’art musical, ainsi va la vie au sein de la SOCAM. Comme toujours, la CPMC et la tutelle ne diront et ne feront rien, l’on ira de violations en violations des textes, les artistes friand d’argent seront vite convertis au billet de banque et chanteront en langue gabonaise la suite de l’histoire, le plus important étant le départ de Kabelok Aaron 1er la mise entre parenthèse de la boulimique Odile Ngaska ex puissante PCA de la SOCAM.
Soir : Le soir