lundi 25 janvier 2010
Un compatriote blessé et une autre portée disparue, bilan provisoire présenté vendredi dernier par Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication.
Sur les dix fonctionnaires camerounais détachés auprès des Nations Unies, en Haïti, une dame est portée disparue : la nommée Roseline Nguekeu, dont on a aucune nouvelle depuis le séisme survenu le 12 janvier dernier. L’autre Camerounais, dont l’identité n’a pas été révélée, a été gravement blessé. Avec les deux jambes broyées, il a été évacué dans un hôpital à St Domingue où il est sous soins intensifs. « Concernant le contingent de police que le gouvernement camerounais a dépêché auprès de Nations Unies dans le cadre de la mission de maintien de la paix en Haïti, j’ai le plaisir de vous annoncer que les douze policiers qui s’y trouvent sont tous sains et saufs », a annoncé Issa Tchiroma Bakary, ministre de la Communication, au cours d’un point de presse vendredi dernier.
Pour la troisième catégorie de Camerounais se retrouvant en Haïti pour d’autres raisons, notamment la promotion des organisations non gouvernementales, aucune nouvelle fiable n’a été enregistrée les concernant. « Le gouvernement donne l’information. Il ne véhicule pas la rumeur », a souligné le Mincom. En effet, le Cameroun ne disposant pas d’une représentation diplomatique en Haïti, le gouvernement camerounais, comme beaucoup d’autres pays, se réfèrent aux informations mises à disposition par la cellule de crise mise sur pied au sein de la délégation permanente du Cameroun aux Nations Unies, basée à New York.
Par ailleurs, pour aider des compatriotes qui veulent des informations sur les leurs vivant en Haïti, des lignes sont ouvertes au ministère des Relations extérieures. Les Camerounais peuvent donc appeler au 22 20 57 47 ou au 74 62 83 81 pour lancer d’éventuelles recherches ou avoir des compléments d’informations. Sur un tout autre plan, « le gouvernement camerounais, dans un élan de solidarité, s’apprête à mettre à la disposition de cet Etat frère éprouvé aujourd’hui, tout ce qui est nécessaire pour lui apporter l’assistance, à l’instar de ce que d’autres pays ont fait », a souligné Issa Tchiroma Bakary.
Par Jocelyne NDOUYOU-MOULIOM(CT)