jeudi 31 octobre 2013
Le candidat au poste de président du Conseil d’administration (Pca) de la Socam a fait une sortie en compagnie de ceux qu’il appelle ses pairs, mercredi 23 octobre 2013 à Douala.
Ottou Marcellin, François Missé Ngoh, Jojo Moussinga, Ekambi Brillant, Bella Njoh, Mbarga Soukouss, Ben Decca...Ils étaient une cinquantaine d’artistes musiciens mercredi 23 octobre 2013 à avoir répondu à l’invitation de Ndédi Eyango, artiste musicien et candidat au poste de président du Conseil d’administration de la Socam. Presque tous en chœur, ils ont loué l’action du « petit frère » et lui ont souhaité bonne chance. Non sans formuler des attentes et parfois des menaces. Ekambi Brillant a décla¬ré qu’il « soutient des projets et non des hommes », Pour cela, Ndédi Eyango n’a pas le droit d’échouer.
Dressant l’historique du droit d’auteur au Cameroun, Missé Ngoh a souhaité qu’avec l’élection du prince des montagnes le 2 novembre 2013 lors de l’Ag élective de la Socam, « le droit d’auteur fonctionne comme avant, que les artistes soient responsables et que la maison de la culture voie enfin le jour ». Ottou Marcellin ne voudrait plus à partir de 2014, parler du droit d’auteur quand il rencontre un confrère artiste. Parce que pour lui, « il n’ya pas de problème du droit d’auteur au Cameroun mais des malversations financières. Ne soyez pas étonné qu’un jour, des artistes et même des journalistes se retrouvent en prison ».
Ben Decca plus réticent, soutient la candidature de Ndédi Eyango, comme il l’a fait par le passé pour Elvis Kemayo, à condition que « mes droits ne souffrent de rien, ça fait plus d’un an que la Socam m’a privé de mes droit pour je ne sais quelle amende. Donc, si demain toi (Prince Eyango), tu ne tiens pas tes promesses, je vais changer de couleur et rassures-toi, je serai ton premier adversaire ». Papillon a accepté, dit-il, d’être du côté d’Eyango « parce qu’il trame moins de casseroles que d’autres artistes.
Prenant la parole à son tour, Ndédi Eyango ne passera par quatre chemins pour indexer Raymond Tchengang qui est « venu détruire le droit d’auteur au Cameroun. Il pense que ce dernier ne mérite aucun respect, même pas en tant que producteur comparé à des personnes comme Jean Pierre Sah (Jps) qui ont produit en moyenne 150 artistes camerounais. S’il est élu Pea au soir du 2 novembre prochain, Ndédi Eyango promet aux artistes entre autres, la création d’une mutuelle pour assurer la santé des artistes, un site internet de la Socam, des médias (Radio télévision) Socam, répartition régulière des droits d’auteur et voisins, promotion des jeunes artistes. Avant de clore son propos, il a tenu à dire qu’il n’a pas « distribué de l’argent aux artistes pour me soutenir ». Et qu’il n’a peur de personne, moins encore des personnes qui financent des médias pour détruire.
Par Adeline.T. (Le Messager)