lundi 19 janvier 2009
Le président du Psld s’allie à d’autres formations politiques non encore identifiées pour une " prise décisive du pouvoir global d’Etat et de sa gestion ".
Au terme d’un conclave tenu les 16 et 17 janvier dernier au " Pavillon du devoir national " qui fait corps avec le domicile de Mboua Massock au quartier Pk 13, la Nouvelle dynamique nationaliste africaine
(Nodyna) a vu le jour. Au delà des barrières linguistiques et ethniques, cette coalition de partis politiques voudrait présenter une image cosmopolite, une force agissante qui combat le néocolonialisme, principal mal qui ronge l’Afrique, d’après l’analyse de Mboua Massock Ma Batalong.
Pour le "combattant Mboua Massock", l’idée d’une telle coalition est née à Boumyebel à l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’assassinat de Um Nyobè par la " France des gouvernants ". Cette formation " politico-culturelle " naît des cendres de quelques mouvements politiques, parmi lesquels le Programme Social pour la Liberté et la Démocratie (Psld) dont Mboua Massock était le secrétaire Général.
En tant que leader de la Nodyna, " le combattant " n’a pas trouvé l’occasion opportune pour dévoiler la liste des mouvements politiques qui ont rejoint ses idéaux nationalistes. " Pour besoin de stratégie, un parti panafricaniste ne présente pas tout de go ses leaders. Vous les découvrirez sur le terrain ", dit-il. " Entre autres raisons, c’est parce qu’ils ont identifié tous leurs leaders que les partis de l’opposition ont échoué ", pense Mboua Massock.
En faisant allusion au Social Democratic Front (Sdf) et à l’Union des Populations du Cameroun (Upc), Mboua Massock poursuit que "les partis qui se disent de l’opposition se plaisent et se complaisent dans leur rôle de bas échelle. Ils ne sont plus en phase avec la volonté déterminante et patriotique exprimée par leurs militants de base". La Nodyna apporterait donc une solution à l’impasse politique que connaît le Cameroun et par ricochet, l’Afrique.
Ses militants la définissent comme un mouvement " vigoureux, avangardiste, fait par et pour la jeunesse nationaliste agissante ". Le coordonnateur de la Nodyna compte essentiellement impliquer la jeunesse dans le combat politique qu’il entend mener. " Cette jeunesse démagogiquement auréolée des termes de fer de lance de la Nation ", ironise " le Combattant ". A l’aube de l’élection présidentielle de 2011, la Nodyna se fixe pour mission " urgente ", de s’implanter dans les villages, les marchés, les universités. Et partout où le néocolonialisme étend ses tentacules. " Ce n’est pas un nouveau parti.
C’est la résultante de la dissolution des partis politiques déjà légalisés ", assure Célestin Nkwetchoua, un militant de la Nodyna. La Nodyna bénéficie ainsi de la légalité des formations politiques sur les cendres desquels il repose. Le Psld est par ailleurs, "le parti politique le plus légal du Cameroun", d’après Mboua Massock. " Puisque le Psld a été légalisé par la Chambre administrative de la Cour Suprême après que Gilbert Andze Tsoungui, ministre de l’Administration Territoriale, ait refusé de le légaliser en 1992 ".
Monique Ngo Mayag(Mutations)