jeudi 17 décembre 2009
Bilan d’un accident de la circulation sur cette route mardi soir.
L’ampleur des dégâts traduit également les pertes en vies humaines. Le car de marque Hiace immatriculé NW 7220 et appartenant à l’agence de transport dénommée Elite Express, est méconnaissable. La cabine de ce véhicule, broyée après une chute dans un ravin, ressemble plus à un amas de fer qu’à une voiture de transport. Quelques passants rencontrés sur les lieux n’en reviennent pas. Ils ont du mal à parler de l’accident de la circulation qui a eu lieu le 15 décembre dernier sur l’axe-lourd Bafoussam-Dschang et ayant arraché le souffle à sept personnes dont un bébé de moins de douze mois.
D’après le commandant de la brigade de gendarmerie de Penka-Michel, Théophile Obam Akono, l’irréparable est survenu autour de 19h40 au lieu dit Bambi, à quelques encablures du centre-ville de Penka-Michel sur l’axe routier reliant Bafoussam à Dschang.
« Nous avons été alertés dix minutes après et nous sommes descendus immédiatement pour voir ce qui s’est passé », rapport l’adjudant chef Obam. Sur place, des gendarmes se font une idée des faits. Selon nos sources, le car Hiace de 19 places est parti de Dschang à destination de Bafoussam. Il avait à son bord des commerçants et des enseignants inscrits en capacité à l’université de Dschang. Des informations concordantes indiquent que le chauffeur de la Hiace allait en trombe. « Il descendait à vive allure, quand il s’est rendu compte qu’une voiture venait en face », affirme un témoin. Le pire est inévitable. Sept personnes mortes sur le champ. Les secours se sont mobilisés. Les blessés ont été conduits dans les hôpitaux à Penka-Michel et à Bafoussam. Quant aux corps, nos sources affirment qu’ils ont d’abord été abandonnés à l’hôpital départemental de Dschang où la morgue était débordée. Par la suite, ils ont été remis aux familles éplorées. En moins de quarante-cinq jours, trois accidents routiers ont ôté la vie à neuf personnes dans la localité de Penka-Michel. Le premier et le second ont laissé respectivement un et deux hommes sur le carreau.
Par Michel Ferdinand(Mutations)