mardi 6 mars 2012
Le couturier camerounais a reçu un trophée et une médaille mercredi dernier.
Celui que l’on présente comme le parrain de la haute couture camerounaise était tout heureux comme un petit enfant samedi dernier à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen. Blaz Design revenait de Madrid en Espagne où il a reçu quatre jours auparavant une médaille d’or et un trophée, « le trophée international de la qualité », qui était à sa quarantième édition.
« Il était question de primer les chefs d’entreprise qui offre des services de qualité. Et il est important de porter la marque de la qualité, afin d’être présent dans n’importe quel marché, national ou international », a expliqué Blaz Blaz J. E. Essomba, le promoteur de l’entreprise éponyme, Blaz Design Management and Investment S.a. Il s’agit, selon les organisateurs réunis autour du Trade Leaders’ club, de donner du prestige et de promouvoir toutes les entreprise qui soignent leurs produits. Un trophée-distinction.
L’on apprend que plus de 7.000 entreprises candidates dans le mode étaient en lice. Quelque 70 candidats sélectionnés à la fin pour une trentaine de récompenses. Outre le trophée et la médaille qui reviennent au Camerounais, « les portes de plus de 7.000 entreprises nous seront désormais ouvertes dans le monde. Ce qui nous permet d’avoir des partenariats dans plusieurs pays au monde, dans différents domaines », s’est réjoui Blaz Design, dont la marque est déjà reconnue au Cameroun et sur le plan international pour ses créations des robes. Une visibilité pour le Cameroun ? « Il va de soi, puisque je suis Camerounais », a ajouté le couturier, qui vient encore de mettre en vitrine la culture camerounaise à travers le vêtement.
Comme une drôle de coïncidence, Blaz Design qui est primé à la quarantième édition du trophée international à la qualité avait été choisi l’année dernière pour être la quarantième icône mondiale de la mode, par le conseil des gouverneurs de la World fashion organization à New York. La prestation de serment avait eu lieu le 11 Novembre 2011 à New York aux Etats-Unis.
Ses compatriotes, notamment les organisateurs de la la Fashion Awards Cameroon avaient précédé les Occidentaux en le désignant en 2009 comme « personnalité de mode en vogue pour la décennie ». La Cameroon foundation, une structure l’avait désigné comme « meilleur investisseur socio-économique de la décennie ».
L’ancien étudiant à l’atelier de Yves Saint Laurent en France avoue avoir bâti sa carrière, depuis trente ans sur le travail. Il avait alors 24 ans et rêvait d’habiller bellement les Camerounaises. Aujourd’hui, selon des informations crédibles, Blaz Disign serait particulièrement apprécié de la première dame du Cameroun Chantal Biya dont il est l’habilleur par ailleurs. Il revendique une structure d’accompagnement des investisseurs. Il s’était fait remarquer en 2009 en offrant un cachet de 400.000 Fcfa pour habiller Lady Ponce, la diva du bikutsi élue meilleure chanteuse de l’année par les Rts Awards.
Blaz J M Essomba n’évolue pas seulement sur le terrain de la culture à travers la mode. Il s’essaie aussi dans le domaine du social. Il a ouvert au quartier Ehala à la sortie Sud de Yaoundé un hôpital, la Fondation médico-chirurgicale Maria Rosa Nsisim.
Par Justin Blaise Akono