dimanche 31 janvier 2010
Il était grand temps pour que la campagne hasardeuse des Lions Indomptables en Angola s’arrête pour que les Camerounais se regardent enfin dans les yeux, pour retenir qu’en football et particulièrement dans la compétition et la compétition de haut niveau, l’on ne triche pas. En trichant et même si l’on gagne, on fait davantage planer l’ombre, non de la défaite autour de l’équipe, mais l’ombre de la débâcle et de la débandade comme cela semble être le cas au sein des Lions Indomptables, si les hommes chargés de notre football ne lèvent pas leurs voix.
Toutes les fois qu’un groupe qui a un contraste de performance commence a pointer un doigt accusateur sur des individus, cela signifie que ce groupe est en train de perdre le Nord et que sa boussole doit subir des réglages et non des chamboulements.
Il y a beaucoup à dire sur cette équipe très volontaire des Lions Indomptables, mais afin d’éviter d’enfoncer le clou et par professionnalisme, je voudrais simplement proposer que l’administration du football camerounais (si elle en est capable), reprenne les choses en main pour tenter de replacer notre Equipe Nationale sur orbite.
Cinq mois nous séparent de la Coupe de Monde
Ignorant les détails des termes du contrat de Mr Le Guen et Cie, je propose vigoureusement que la Fécafoot, malgré parfois son manque de professionnalisme, se penche un tout petit peu au chevet du malade Lions Indomptables dont le diagnostic du mal qui nécessitait l’expertise d’une équipe médicale, mieux spécialisée et mieux outillée, a été simplement confié à un médecin généraliste accrédité comme chirurgien pour une circonstance.
Eh ! Oui, Mr Le Guen que je respecte beaucoup est un entraîneur de club qui, malgré son background, a fait montre d’une naïveté criarde face au pseudo soutien inconditionnel des Camerounais, et à la disponibilité très précaire que ses poulains ont affichée lors des quatre derniers matches de la CAN. Le Guen qui a reçu un cadeau empoissonné avec un contrat financièrement juteux à la base, n’a pas compris qu’il lui fallait une structure technique composée de techniciens locaux, qui le moment venu, et dans un cas comme celui-ci, lui auraient servi de vigiles (pour prévenir le danger), ou alors de pompiers pour éteindre les flammes, car il y en a déjà et il va y en avoir plusieurs.
Il a manqué des bras forts et des expertises sereines pour rappeler à Le Guen que la Coupe d’Afrique des Nations n’a jamais été un galop d’essai pour aucun entraîneur national d’une équipe africaine qualifiée pour la Coupe du Monde.
Carton jaune à Paul Le Guen
J’ai déjà eu à donner un Carton Jaune à Paul Le Guen. Afin de lui éviter une exclusion, j’ai mis la main dans la poche, et me suis abstenu de sortir le 2e carton jaune qui, en football, aurait été synonyme d’EXLUSION. Tout en lui faisant ces observations verbales, vivement qu’il révise sa pâle copie et qu’il se rapproche un tout petit peu de la pléthore d’entraîneurs chevronnés dont regorge le Cameroun. Ceci sera à son avantage personnel, et pourra redonner le sourire aux Camerounais qui ont la rancune très dure et profonde quand leur Equipe Nationale fait piètre performance et perd lamentablement comme contre l’Egypte, notre ETERNELLE BETE NOIRE dont la politique du football est un modèle à copier en Afrique.
Je vais tout de même rassurer les Lions Indomptables de tout mon soutien, car une défaite contre l’Egypte ne relève pas du hasard. Le niveau du football local égyptien est colossal par rapport à la galerie que nous animons tous les jours à Yaoundé, Douala et périphérie.
Vive Les Lions !
Auteur : Albert Nguidjol, Ex-SGA de la FECAFOOT