mercredi 26 octobre 2011
Le président de la Fédération camerounaise de handball a succombé hier matin, à Kano au Nigeria. La triste nouvelle a fait la Une des sites d’information sur le Cameroun hier : Jules Emmanuel Moudime Njalla, le président de la Fédération camerounaise de handball (Fecahand), a succombé hier matin, 23 octobre 2011 à Kano au Nigeria. Président de la Fécahand depuis le décès du colonel de gendarmerie Ernest Djomdi le 19 décembre 2005, Jules Moudimé Njalla a été élu président de la Fédération en décembre 2008 pour un mandat de quatre ans. Au Nigeria, il accompagnait l’équipe camerounaise des Forces armés et police (Fap) qui participe en ce moment au championnat d’Afrique de club de handball. Selon des sources bien informées, s’est en faisant son footing matinal que l’ancien gardien de but international camerounais de handball a été victime d’un malaise cardiaque, qui lui sera fatal.
Né en 1956, Jules Moudimé meurt sans avoir accomplir son rêve de voir le Cameroun dominé le handball continental. Toutefois, en 2009, il avait tout mis ouvre pour que les clubs camerounais triomphent lors des 31ème championnats d’Afrique de club de handball qu’abritait la ville de Yaoundé. Si l’organisation fut presque sans faute, les équipes camerounaise de Minuh, en messieurs, échouait en finale, alors que le TKC, en dames, allait sorti de la compétition au premier tour. A la fin de la compétition, s’exprimant dans nos colonnes, il trouvait qu’il fallait : « seulement continuer à travailler et dotant toute les régions du pays d’infrastructures de base pour la pratique du handball. Condition sine qua non pour rivaliser avec les meilleurs ».
Inspecteur des impôts de formation, Jules Moudimé a longtemps travaillé comme contrôleur financier à l’Ecole nationale supérieure des postes et des télécommunications. Récemment, il avait été affecté à l’Ecole nationale supérieure des travaux publics, où il occupait le même poste. L’ancien gardien de but de Lion, Black and White et de Fap, tous des équipes de handball de Yaoundé, s’est en allé hier, à 55 ans, presque dans les mêmes circonstances que son frère jumeau décédé il y a quelques années, de suite toujours d’un arrêt cardiaque.
Par Emile Zola Ndé Tchoussi(Mutations)