mardi 3 juillet 2012
« Rebelle » c’est le titre du film qui a inauguré l’ouverture du festival samedi dernier.
C’est l’histoire d’une jeune fille de 14 ans Komona qui, enlevée à 12 ans intègre un groupe de rebelles.
Très vite elle est obligé de faire couler le sang et élimine par la même occasion ses parents. C’est pendant ses entrainements dans ce camp de rebelles qu’elle fait la connaissance du magicien, un jeune homme de 15 ans. Ensemble ils vivront une idylle dont naitra un enfant mais sans son père puisque ce dernier sera décédé quelques mois avant sa naissance. C’est un film du canadien Kim Nguyen. Une fiction de 105 minutes qui évoquent les conditions difficiles d’une jeune fille qui a intégré très tôt la rébellion et du coup se sert désormais de son arme pour mener la guerre. Un mélange de drame et de romance qui a évoqué chez les cinéphiles présents des sentiments de mélancolie et de tristesse. Luc Gueyap en a encore les larmes aux yeux « c’est un film mélodramatique qui nous a montré le destin d’une jeune fille entrainé par la rébellion, qui a tous perdu par la guerre ». Ce film canadien en compétition dans la catégorie des films étrangers.
Libreville
La 16ème édition du festival « Ecrans noirs », s’est officiellement ouvert lundi dernier par la montée des marches. Comme à son habitude, cette cérémonie d’ouverture a drainé beaucoup de monde. Strass, paillette, tapis rouge toutes les conditions étaient réunis pour rendre cette édition encore plus mémorable. Placé cette année sous le thème « le développement de la télévision africaine : atout ou frein pour le cinéma du continent ? » une thématique qui devra être au centre des différentes conférences et débats qui meubleront le festival. Pendant une semaine, des films, documentaires, longs et courts métrages devraient concurrencés pour obtenir des prix. Pour cette édition comme par les anciennes des innovations sont en vue. Et pour celle-ci, le festival s’étendra jusqu’au Gabon. « Dès cette 16ème édition, Libreville va recommencer à accueillir les Ecrans Noirs, retrouvant par le fait même la vocation sous – régionale du festival qui avait été mise en veille depuis de si longues années », explique Basseck Ba Kobhio, Délégué Général des Ecrans Noirs. Pendant une semaine il y’aura à écouter et à regarder. Des films d’ici et d’ailleurs, des conférences- débats, mais surtout des rencontres professionnelles.
Par Audrey Mama(LNE)