vendredi 27 juillet 2012
L’ACDJ fait un état des lieux avec à la clé des solutions appropriées.
DOUALA, Capitale économique, porte d’entrée et de sortie du CAMEROUN, grâce à sa situation géographique stratégique propice à l’éclosion des affaires économiques, est une véritable plaque tournante ou émergent au quotidien de nombreux problèmes sociaux, juridico-administratifs. Ces travers sociaux qui ont pris droit de cité dans la métropole économique plombent à suffisance le développement économique. Compte tenu du fait que le Cameroun envisage d’intégrer le giron des Etats émergents d’ici l’horizon 2035. C’est le principal mot d’ordre lancé par l’association CAMEROUNAISE des droits des jeunes ( ACDJ ). C’était Mardi dernier 10 Juillet 2012 à DOUALA au cours d’une tournée de prise de contact avec les autorités administratives et judiciaires. Il était question non seulement de présenter ladite association vielle de 21 ans, mais également de faire un diagnostique sur l’état de « santé » de la ville de DOUALA, en vue de suggérer aux autorités compétentes des solutions adéquates. Selon JEAN Tchouaffi Président de l’ACDJ il est opportun que l’association puisse nouer une franche et bénéfique collaboration à longs termes avec les principales autorités administratives judiciaires dans le souci de tordre résolument le cou aux multiples problèmes sociaux qui minent cette ville portuaire. Notamment la recrudescence fulgurante de l’insécurité, le désordre urbain, et le phénomène des enfants de la rue. La liste est loin d’être exhaustive. En ce qui concerne la sécurité des personnes et des biens dans les différents quartiers, l’association propose que chaque chef de bloc qui en général n’a pas plus de cents maisons d’habitations dans son rayon d’action devrait se déployer pour trouver un système d’identification tous azimuts des habitants de ces différentes maisons, question de réduire à moitié les cas d’agressions et de braquages ayant pignon sur rues dans le périmètre urbain et même les zones périphériques.
Dans la même lancée, l’ACDJ remet également au goût du jour le manque ou l’insuffisance d’éclairage public apparaissant comme facteur favorisant les agressions nocturnes. Pour résorber le phénomènes des enfants de la rue, devenu très récurent ces dix dernières années dans la ville de DOUALA, l’association préconise toutefois la construction des structures architecturales à l’image de BETAMBA devrant permettre de recaser cette catégorie d’enfant sans domicile, ainsi qu’une politique de réinsertion et de reconversion devrait être mise à profit dans le but d’une prise en charge de ces enfants en détresse abandonnés à eux-mêmes. Le phénomène du désordre urbain très réputé dans la métropole économique fait également partie des préoccupations majeures de l’association camerounaise des droits des jeunes. Malgré les efforts fournis au quotidien par la Communauté Urbaine de Douala, le désordre urbain demeure toujours préoccupant, perceptible, et embarrassant. C’est le cas notamment des occupations anarchiques des espaces publics par les commerçants de tout genre dans nos centres commerciaux.
L’assainissement du secteur des motos taxis devrait être mis en œuvre au regard des cas d’accidents et des comportements parfois malsains qu’affichent ces conducteurs d’engins à deux roues. D’après l’ACDJ, la solution à ce phénomène passe nécessairement par une opération de recensement suivie de la formation de ces conducteurs dans les différentes auto-écoles agréées afin d’acquérir les fondamentaux en matière de circulation routière. Sur le plan socio-juridico, l’association constate avec amertume les lenteurs judiciaires qui vont grandissantes dans la procédure pénale. Pour faciliter la célérité dans les procédures judiciaires, l’ACDJ propose que des tâches soient allégées à travers la multiplication du personnel en la matière. La prise en compte effective de ces multiples suggestions salvatrices par les autorités compétentes sera une véritable panacée pour la préservation des securités des personnes et des biens dans la cité économique.
Par Didier Constantin KIERETU