lundi 7 janvier 2013
L’ancien rédacteur en chef adjoint de CT est décédé hier des suites de maladie.
Affable, courtois, d’une convivialité légendaire. Ceux qui ont connu Claude-René Mve Mintsa sont unanimes. L’homme a laissé une image indélébile auprès de ses proches. Tout autant que le professionnel. « Il était très ouvert et très entreprenant. Il a donné des journalistes une image autre que celle qui voulait qu’ils ne font rien », déclare Makon ma Pondi, éditorialiste à Cameroon Tribune. « C’était un bosseur. Il était-difficile de le voir se disputer. Il savait encaisser et préférait prendre des coups plutôt que d’envenimer une situation », ajoute Alexandre Owona ancien rédacteur en chef de C.T. Ce dernier, en plus d’être un confrère, était son camarade de promotion à l’Ecole supérieure internationale de Journalisme de Yaoundé (ESI-JY), promotion 70-73. La toute première. C’est dire l’estime que les proches de Claude-René Mve Mintsa ; qui s’est éteint ce dimanche 6 janvier 2013 à Yaoundé, des suites de maladie, lui portaient.
Né en 1943, le journaliste, après un tour au ministère de l’Information et de la Culture à sa sortie de l’ESIJY, fait partie de l’équipe qui lance le premier numéro de CT en juillet 1974 en tant que secrétaire de rédaction. Il gravit les échelons avant d’occuper la fonction de rédacteur en chef adjoint du journal dans les années 80. C’est durant cette période, le 6 avril 1984 exactement, qu’il manque d’ailleurs de trépasser dans un accident de la circulation. De retour d’un reportage ce jour-là, un véhicule manque de le tuer à l’entrée de la SOPECAM. Il passe-m de nombreux jours dans le coma.. Mais qu’importe, Claude-René Mve Mintsa testera le même, accueillant des générations de journalistes à CT avec le même entrain, jusqu’à son départ, à la fin des années 90 au ministère de la Communication. C’est de laque l’éditorialiste rejoindra une retraite confortable et paisible. Paisible ? C’est mal connaître le journaliste réputé touche-à-tout. Claude-René Mve Mintsa investit en effet dans l’immobilier oh il s’illustrera jusqu’à sa mort. Et des témoignages de ses confrères, il aimait bien à raconter qu’avant l’ESIJY. Il a été enseignant pendant cinq ans. Comme pour confirmer qu’il n’était jamais à court d’idées.