dimanche 19 mai 2013
Une maison située au Sud-est du Nigéria servait « d’usine à bébé » où 17 adolescentes enceintes et 11 bébés ont été sortis par la police nigériane.
La police a certifié avoir secouru dix-sept adolescents enceintes, séquestrées ainsi que onze bébés, dans une maison appelée "usine à bébé" au sud-est du Nigeria dans l’Etat d’Imo. Elle a pu remonter la piste après l’arrestation d’une femme soupçonnée de vendre des bébés. Les filles ont affirmé avoir toutes été mises enceintes par un seul homme de 23 ans, qui a lui aussi, été arrêté. Les adolescentes ont ajouté qu’elles n’étaient nourries, dans leur état, qu’une fois par jour et qu’elles n’avaient pas le droit de sortir de la maison.
Des maisons pareilles ne sont pas rares dans cette partie du Nigeria, les enquêtes ont démontrées qu’elles servent à fournir les réseaux clandestins d’enfants à adopter à des tarifs à partir de 2.751.000 f cfa. Les jeunes filles nigérianes victimes de grossesses non-désirées sont attirées dans ces réseaux bien organisées et après les accouchements, sont bien souvent contraintes à la prostitution en Europe. Quant aux bébés qui ne sont pas adoptés, ils sont utilisés pour le travail des enfants ou la prostitution ou parfois tués et les parties de leur corps utilisées à des fins rituelles. Selon un rapport de l’Union européenne, le Nigeria et la Chine, sont les pays classés en tête des pourvoyeurs de personnes victimes de la traite en Europe.