mardi 12 mai 2009
L’humoriste franco-camerounaise qui se produit pour la première fois lundi prochain à Yaoundé parle de son spectacle
Qu’est-ce qui vous fait venir au Cameroun en ce moment ?
Je viens présenter mon nouveau spectacle au public camerounais intitulé "Mon adresse hymen". Ces premières représentations au pays sont le fruit d’une sympathique collaboration entre l’humoriste Major Asse et moi. Et je compte bien revenir l’année prochaine à la même période.
De quoi s’agit-il effectivement dans ce spectacle ?
Il s’agit d’un ensemble constitué de trois sketches. C’est un show qui s’articulera autour de trois sketches traitant des sujets différents : l’immigration, les classes françaises et les prostituées camerounaises à Paris autrement appelées "les camionneuses". Même chez les Blancs, il y en a qui s’approprient aussi toute la richesse. Quant aux prostituées camerounaises, ça fait honte de voir que ces filles se retrouvent dans des camions. Bref, mon combat est de défendre la cause des Noirs. J’ai peut-être la chance d’avoir réussi mon intégration.
Que pouvons-nous savoir de votre vie professionnelle ?
Je tiens d’abord à souligner que mon père, l’écrivain Abel Zomo Bem, était un grand homme de culture au Cameroun. Il a écrit plusieurs pièces de théâtres. J’ai donc grandi dans l’univers du théâtre et de la comédie. J’ai un parcours artistique assez long qui se résume en plusieurs créations inspirées de l’univers de la France où je vis. Et pour me rapprocher de ma terre, je suis souvent allée gratifier l’ambassade du Cameroun à Paris de mes prestations.
Faites-vous l’humour à plein temps ?
Non. Je suis coordonnatrice de la commission animation, intégration et diversité à Orsay, une ville universitaire française qui a trois facultés et est caractérisée par une multitude de nationalités. Je suis aussi bénévole à l’Unicef.
Propos recueillis par Justin Blaise Akono(Mutations)