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Ali Bongo : "Il faut respecter le verdict des urnes"

vendredi 4 septembre 2009

Dans un entretien accordé à une dizaine de journalistes, dont l’envoyé spécial du Monde, le nouveau président du Gabon estime que le processus électoral est terminé, malgré les plaintes de ses rivaux. Il refuse de commenter les accusations de fraude, tout comme les manifestations de l’opposition qui ont eu lieu jeudi. "Le Gabon est un pays de droit et de démocratie. Le peuple s’est exprimé. Il faut accepter le verdict", affirme-t-il.


Votre élection, selon vos adversaires, s’apparente à un "hold up". Que leur répondez-vous ?

Ali Bongo : Je n’ai rien à répondre à cela. Je suis fidèle à l’engagement de tendre la main que j’ai maintenu tout au long de ma campagne. Le Gabon est un pays organisé. Il existe des institutions devant lesquelles on peut porter des réclamations et des recours. Ils doivent s’adresser à ces institutions-là, comme cela s’est toujours fait par le passé.

Redoutez-vous des violences dans le pays ?

Ali Bongo : Je pense que chacun doit être mis devant ses responsabilités. En homme d’Etat, chacun doit mesurer toutes les paroles et tous les actes posés. La compétition est maintenant terminée. Il existe des instances pour les recours. C’est devant ces instances-là que doivent se tourner ceux qui ont des réclamations à faire. Le peuple gabonais ne peut pas être pris en otage. Le peuple gabonais ne doit pas être exposé. Personne n’a le monopole, ni du peuple, ni de la rue.

Allez-vous proposer à l’opposition de participer au pouvoir ?

Ali Bongo : Il est clair que, dans une élection, celui sur lequel les populations ont porté leurs suffrages doit appliquer son programme. Quiconque veut se joindre à nous le fera pour appliquer ce programme, approuvé par une majorité de Gabonais.

Ce matin, les forces de l’ordre ont évacué les manifestants qui se trouvaient devant la Cité de la démocratie. Les ferez-vous intervenir de nouveau ?

Ali Bongo : Je viens de prendre connaissance des résultats d’une élection. Je ne souhaiterais pas que les questions que vous me soumettez tournent autour des agissements de l’opposition. Vous les rencontrez suffisamment pour leur poser des questions sur ce qu’ils font. Et sur les responsabilités qui sont les leurs. Je n’ai aucun commentaire à faire sur les actes qu’ils posent. Je dis tout simplement que le Gabon est un pays de droit, de démocratie et de liberté. Le peuple s’est exprimé. Il faut accepter le verdict. Moi, je m’y étais engagé, malgré toutes les intentions qu’on a bien voulu me prêter. Tout ce qu’on a dit sur ce que j’allais faire ou sur ce que j’étais supposé faire n’est jamais arrivé. Le bon démocrate que je suis souhaite que chacun, s’étant prêté au jeu en connaissant à l’avance les règles, accepte le verdict des urnes. Le peuple a parlé et le peuple est souverain.

Vous êtes l’héritier d’Omar Bongo, qui avait dirigé ce pays depuis 1967 et vous affirmez incarner le changement. N’est-ce pas paradoxal ?

Ali Bongo : Pourquoi ? Quelqu’un a dit en un autre temps : "Lui c’est lui et moi c’est moi." Je ne vois pas où est le paradoxe. Autre période, autre temps. Nous nous inscrivons à la suite de l’héritage. La rupture, Omar Bongo Ondimba l’avait commencée. Avec son discours de décembre 2007 [dans lequel il dénonçait la corruption et la mauvaise gouvernance], nous étions déjà entrés dans un processus de changement. Et de rupture. Ce devoir d’inventaire, il l’a exercé. Nous sommes aujourd’hui totalement libres de mener l’action que les Gabonais attendent de nous.

Est-ce facile de gouverner avec 41 % des voix ?

Ali Bongo : Nous avons obtenu un score américain. Cela n’a jamais posé de problèmes aux Etats-Unis d’Amérique. Pourquoi cela en poserait-il ici ? La majorité a parlé en faveur d’un candidat. A partir d’aujourd’hui, il devient le président de tous les Gabonais.

Propos recueillis par Philippe Bernard (lemonde)

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