Affoussiata Bamba-Lamine à la Sopecam

En compagnie de son homologue Issa Tchiroma Bakary, le Mincom de la Côte d’Ivoire est venu toucher du doigt les réalités de la presse Camerounaise .

Moins d’un quart d’heure a suffi à Affoussiata Bamba-Lamine, ministre de la Communication en Côte d’Ivoire pour décrire les réalités de son pays. « Nous avons réussi à passer de 4% à plus de 9% de taux de croissances économique. Pour le moment tout va bien. Le processus de réconciliation nationale entamé il y a quelques années s’achèvera tout seul ». Elle s’est exprimé ainsi, au cours d’un bref échange avec les responsables de la Direction de la rédaction de Cameroon Tribune où elle a marqué un temps d’arrêt.

En compagnie du ministre de la Communication du Cameroun, Issa Tchiroma Bakary et de ses proches collaborateurs, Affoussiata Bamba-Lamine a découvert la Société de presse et d’édition du Cameroun (Sopecam). A son arrivée elle a été accueillie par Shey Peeter Mabu, Directeur général adjoint de la Sopecam. Au pas de course, le groupe a marqué une première escale à la direction technique, aux ateliers où ils ont pu découvrir la nouvelle rotative. Le ministre Affoussiata Bamba s’est montrée très intéressée par le système de fabrication du journal et des autres ouvrages publiés à la Sopecam. A chaque fois elle a questionné le guide au sujet du nombre de tirage des journaux et des ouvrages. Dernier arrêt, la salle de conférence de la Drct. La visite s’est achevée par une mini conférence durant laquelle la ministre de la Communication en Côte d’Ivoire a évoqué avec les responsables de la Drct les questions liées à la situation socioéconomique qui prévaut en Côté d’Ivoire et à la libéralisation du paysage audiovisuel. Le ministre a expliqué que la sphère médiatique de son pays connaitra une ouverture avec l’arrimage au numérique. Selon elle, les préoccupations du gouvernement étaient jusqu’ici focalisées sur l’amélioration des conditions de vie des populations meurtries par les récents conflits identitaires. Quant à la perception du Cameroun et de ses médias par ses concitoyens, elle s’est voulue rassurante. « La Côte d’Ivoire a compris qu’il ya eu des mauvaises informations au sujet de sa situation. Elle n’en veut pas du tout aux Camerounais et encore moins à ses médias, qui leur ont majoritairement soutenu ». Pour démontrer les excellentes relations d’amitiés qui lie les deux pays, Affoussiata Bamba-Lamine a officiellement invité son homologue Camerounais Issa Tchiroma Bakary en Côte d’Ivoire.

Par Michèle Fogang(CT)